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Gardanne (Bouches-du-Rhône).– Elle ne le quitte jamais. Depuis la fenêtre de sa maison familiale, par-delà les arbres de son jardin, Jean-Luc Debard scrute les fumées s’échappant à nouveau de la plus grande centrale biomasse de France, la centrale de Provence. « Ça me gonfle à un point, ce bruit, cette pollution […], j’ai envie d’exploser. » Ancien mineur dans la mine de charbon de Gardanne désormais fermée, ce retraité et militant de 70 ans ne mâche pas ses mots. « C’est une hérésie écologique et un hold-up sur nos forêts et notre économie », dénonce-t-il.