Avant la demi-finale retour de Ligue des champions entre le Paris Saint-Germain et Arsenal, ce mercredi au Parc des Princes (21h), Daniel Riolo, membre de l’After Foot sur RMC, pense que les Parisiens vont se qualifier pour la finale et laisser derrière eux les vieux démons des soirées européennes.
Le Paris Saint-Germain n’a jamais été aussi proche de remporter une demi-finale de Ligue des champions disputée en aller-retour. Après son succès sur la pelouse d’Arsenal, la semaine passée à Londres (0-1), les Parisiens doivent terminer le job lors du retour, ce mercredi au Parc des Princes (21h). “Est-ce qu’on peut croire à un moment que ça tourne? Qu’on se dise que ça va enfin finir par tomber”, a lancé Daniel Riolo ce lundi soir dans l’After Foot sur RMC, en référence aux nombreuses désillusions des Parisiens ces dernières années sur la scène européenne.
“Je pense que le PSG a trop perdu de temps pour laisser passer du temps maintenant”, a-t-il ajouté, avant de souligner l’unité qui règne actuellement au sein du club de la capitale. “Je ne sais pas si on a déjà connu ça au PSG. Peut-être sur la première période Qatar, mais certainement plus depuis 2017 où le club s’est fracturé post-remontada dans une politique sportive complètement folle, à recruter tout et n’importe qui.”
“Si tu arrives à rentrer dans la tête de l’adversaire…”
Daniel Riolo compare la période actuelle aux glorieuses années du PSG, il y a trois décennies. “Ça me rappelle un peu les années 1990, où tout le monde était fier du PSG, de cette équipe, qu’elle gagne ou qu’elle perde, même si à l’arrivée elle finissait par perdre. C’est la période la plus faste du PSG et cette année peut venir supplanter cette période que j’estime la meilleure de l’histoire.”
Reste que Paris a aussi une histoire récente, en Ligue des champions, qui invite à la prudence. “Est-ce qu’on peut croire que ça tourne?”, se demande Daniel Riolo. “Parce que si jamais ça ne devait pas tomber, si on devait vivre quelque chose de fou, voir Arsenal venir au Parc se qualifier, ça renverrait le PSG à tous ses vieux démons. Des démons qu’on pense avoir chassés cette année.”
L’optimiste règne, malgré tout, à deux jours de la rencontre. “Si tu arrives à rentrer dans la tête de l’adversaire, parce que c’est ce que fait le PSG en ce moment, alors tu chasses l’irrationnel, tu réduis l’incertitude et tu envoies un message que ça y est, enfin, tu es fort. Que si même un gamin comme Doué est solide comme ça, alors tous les autres vont suivre derrière et ça va enfin le faire. Aller en finale serait quelque chose d’extraordinaire qui devrait, mercredi soir, se faire de façon simple.”