À la veille de son élection au poste de chancelier, Friedrich Merz a paraphé le contrat de coalition de son nouveau gouvernement entre conservateurs et centre gauche. Le futur dirigeant promet de « faire avancer » l’Allemagne en ces temps de « grande incertitude ». Cette feuille de route pour les quatre ans à venir fixe les priorités pour la première économie européenne. Les défis sont nombreux pour cet homme de 69 ans, dénué d’expérience gouvernementale et plutôt impopulaire dans son pays, même si son parti a – difficilement – remporté les législatives de fin février. La Tribune revient sur cinq indicateurs clés pour comprendre l’état de l’économie allemande.
Après deux années de récession, 2025 semble enfin laisser entrevoir à l’Allemagne un rebond de croissance. Entre janvier et mars, le Produit intérieur brut (PIB) allemand a ainsi progressé de 0,2 %, selon les chiffres de l’office national des statistiques, soit 0,1 point de pourcentage de plus que les estimations de la plateforme d’information financière Factset. Certes très légère, cette hausse est néanmoins bienvenue après une chute du PIB de 0,2 % au dernier trimestre 2024.