Les joueurs du PSG ont vécu une soirée mémorable ce mercredi, après leur victoire (2-1) contre Arsenal au Parc de Princes en demi-finale de la Ligue des champions. Qualifiés pour leur deuxième finale dans la compétition de leur histoire, les joueurs de Luis Enrique auront l’occasion le 31 mai à Munich de conclure une saison presque parfaite.
Les Parisiens, joueurs, staff et supporters, ne sont pas prêts d’oublier cette soirée du mercredi 7 mai. En ballotage favorable après leur courte victoire (1-0) sur la pelouse d’Arsenal le 29 avril, les hommes de Luis Enrique, encore vainqueurs ce mercredi au Parc des Princes (2-1), ont validé leur ticket pour la finale de la Ligue des champions. Cinq ans après leur première occasion ratée, ils tenteront de soulever pour la première fois de leur histoire la “Coupe aux grandes oreilles” le 31 mai à l’Allianz Arena de Munich.
Une montée en puissance avec des matchs fondateurs
Et si le capitaine Marquinhos et ses coéquipiers ont toutes les raisons d’y croire, tout n’avait pourtant pas si bien commencé pour eux dans la plus grande compétition européenne. Malgré une victoire inaugurale (1-0) contre Gérone, le PSG s’est ensuite fait peur, très peur, en phase de ligue. Ensuite défaits par Arsenal (0-2), l’Atlético de Madrid (1-2), le Bayern Munich (0-1) et tenus en échec par le PSV (1-1), les Parisiens sont passés tout près de la douche froide. Avant de finalement valider leur ticket pour les barrages (15e) grâce à des victoires contre Salzbourg (3-0), Manchester City (4-2) et Stuttgart (4-1).
Mais de cette frayeur, le club de la capitale en est ressorti plus fort. “La victoire contre Manchester City a peut-être libéré un peu tout le monde. C’est important pour une jeune équipe comme la nôtre que tout le monde puisse gagner en confiance”, confiait d’ailleurs Luis Enrique en février tandis que la mise à l’écart d’Ousmane Dembélé lors du match contre les Gunners a été le point de bascule de la saison du Français, depuis prolifique.
Après leur large succès contre Brest en barrages (10-0 en cumulé), les Parisiens se sont ensuite offert trois clubs de Premier League pour décrocher leur place en finale. D’abord avec un exploit contre Liverpool, vainqueur pour la 20e fois du championnat anglais, au terme d’une séance de tirs aux buts bouillante à Anfield, alors que les Parisiens s’étaient inclinés au match aller (1-1 en cumulé, 4 t.a.b 1). Contre Aston Villa ensuite, où ils ont assumé leur statut de favoris et assuré l’essentiel au retour (5-4 en cumulé). Et enfin, donc, face aux Gunners, battus lors des deux matchs (3-1 en cumulé).
Une équipe new-look à la mentalité différente
Sans Kylian Mbappé, parti au Real Madrid cet été et toujours en litige avec les dirigeants parisiens, le PSG ne partait pourtant pas avec la faveur des pronostics. Une équipe jeune au visage new-look, sans véritable star… l’équipe batie par Luis Enrique est-elle suffisamment armée pour briller sur la scène européenne? Longtemps critiqué sur son management, pointé du doigt après les premiers résultats compliqués en début de saison et un épisode tendu avec ses joueurs, le technicien espagnol a fini par mettre tout le monde d’accord.
“C’est une saison différente. Kylian est l’un des meilleurs, si ce n’est le meilleur. Nous savions que ce serait difficile. On ne peut pas le remplacer directement. Mais on le remplace par l’équipe. C’est ce que nous avons fait. Mais ça prend du temps. Je pense que nous sommes collectivement meilleurs et que nous l’avons déjà montré. Parfois, les buts ne viennent pas, mais nous avons beaucoup d’excellents attaquants”, déclarait Vitinha en janvier.
“Le coach est allé pas à pas pour améliorer cette équipe. Il est arrivé, il a vu qu’il y avait pas mal de choses à changer, il y avait une mentalité à mettre en place. Ça ne se fait pas du jour au lendemain, il a travaillé petit à petit. Il y a eu des matchs qui nous ont aussi débloqué une confiance, Manchester City, Liverpool… ça a confirmé le travail”, a également renchéri Marquinhos ce mercredi au micro de Canal+ après la qualification en finale.
Et les supporters sont également tombés sous le charme de cette équipe solidaire, collective, finalement peut-être plus forte que jamais. “On sent que de plus en plus de gens sont pour le PSG, en France et en Europe. Ça va encourager l’équipe de voir tout cet engouement autour”, confiait un fan avant le rendez-vous contre Arsenal ce mercredi.
Une domination sans partage en championnat
Renforcée en attaque par l’arrivée de Khvicha Kvaratskhelia lors du mercato hivernal, rassurée par un Gianluigi Donnarumma souvent décisif, l’équipe de Luis Enrique a par ailleurs dominé le championnat et livré un exercice presque parfait. Assurés de remporter leur 13e titre en Ligue 1 depuis début avril et leur victoire contre Angers (1-0), les Parisiens ne sont pas passés loin de battre le record d’invicibilité de Nantes et ne se sont – pour l’instant – inclinés qu’à deux reprises… lors de ses deux derniers matchs, les yeux déjà tournés vers la double confrontation avec Arsenal.
Après la désillusion de l’an passé au même stade de la compétition face à Dortmund (0-2 en cumulé), le Paris Saint-Germain n’a cette fois pas manqué le rendez-vous avec son rêve, devant son public. Devenu le premier club français à atteindre la finale de la Ligue des champions à deux reprises depuis que la compétition porte ce nom, le club de la capitale aura l’occasion de rendre cette saison encore plus mémorable dans un peu plus de trois semaines.