Cette semaine, Santé publique France a alerté sur un phénomène inquiétant : la dégradation de la santé cardiovasculaire des femmes. En cause : une hausse des comportements à risque, tels le tabagisme, la consommation d’alcool, la sédentarité, etc. Pourtant, les femmes sont les premières victimes des maladies cardiovasculaires — 56 % d’entre elles en meurent chaque année contre 46 % des hommes. Récemment, la Haute Autorité de santé (HAS) a également prévenu que la consommation d’alcool chez les femmes était en forte hausse, rappelant qu’« à même quantité consommée, les complications sont plus graves, plus rapides, parfois spécifiques (cancer du sein) ».
Surtout, la HAS estime que « les représentations liées au genre conduisent à une sous-évaluation médicale et un défaut d’accompagnement ». Et c’est là que le bât blesse. Outre ces changements de comportements, les inégalités dans l’accès aux soins des femmes restent élevées.