samedi, mai 24, 2025
  • العربية
  • English
  • À la une
  • Sportive
  • Actualités
  • Politique
  • Économie
  • Login
  • Register
No Result
View All Result
No Result
View All Result
Home @La Tribune

OPINION. « Il est temps de reconnaître la Palestine », par la fondatrice des Guerrières de la paix et 6 députés

mai 10, 2025
in @La Tribune, Économie
Reading Time: 5 mins read
0 0
A A
0
OPINION. « Il est temps de reconnaître la Palestine », par la fondatrice des Guerrières de la paix et 6 députés
0
SHARES
0
VIEWS
Share on FacebookShare on Twitter

La Tribune - Economy

https://static.latribune.fr/2581432/hanna-assouline-est-fondatrice-des-guerrieres-de-la-paix.jpg

Il est temps ! Il est temps de reconnaître l’État de Palestine. Il est temps de soutenir, plus que jamais, les bâtisseurs de paix israéliens et palestiniens, ces femmes et ces hommes qui, contre vents et bombes, refusent de céder à la haine, à la vengeance et à la destruction de l’Autre.

Nous, députés de la République, aux côtés des Guerrières de la Paix, avons décidé de dépasser les clivages politiques et d’unir nos voix pour lancer aujourd’hui cet appel. Plus qu’un simple appel : nous lançons un cri. Un cri d’urgence, de responsabilité, et d’humanité.

Related posts

OPINION. « Faire de la citoyenneté la Grande Cause Nationale de l’année 2026 », par Jean-Baptiste Hamonic, maire de Villepreux, et 68 autres maires

OPINION. « Faire de la citoyenneté la Grande Cause Nationale de l’année 2026 », par Jean-Baptiste Hamonic, maire de Villepreux, et 68 autres maires

mai 23, 2025
Prisons : « Le coût pour les finances publiques ne pourra que s’alourdir »

Prisons : « Le coût pour les finances publiques ne pourra que s’alourdir »

mai 23, 2025

À Gaza, la situation est insoutenable. Les Gazaouis suffoquent sous les bombardements de l’armée israélienne. La population civile y est enfermée, affamée, assoiffée. Des familles entières disparaissent sous les décombres. Les enfants meurent de faim, de blessures, d’abandon. Les hôpitaux sont devenus des morgues, les écoles des ruines. L’aide humanitaire est empêchée, les convois entravés. Ce blocus est un châtiment collectif, en violation flagrante du droit international et de toute morale humaine.

Pendant ce temps, les otages israéliens sont toujours retenus par les terroristes du Hamas, et la société israélienne est au bord de la rupture. Sa démocratie vacille. Son avenir est confisqué par un gouvernement d’extrême droite qui instrumentalise la peur et la guerre à des fins de survie politique. Les dernières annonces visant à occuper durablement une partie de la bande de Gaza marquent un tournant désastreux. Elles scellent une nouvelle intention : celle d’effacer toute perspective de souveraineté palestinienne en forçant la population gazaouie au départ attestant d’une volonté de nettoyage ethnique.

À Gaza, la situation est insoutenable. Les Gazaouis suffoquent sous les bombardements de l’armée israélienne. La population civile y est enfermée, affamée, assoiffée. Des familles entières disparaissent sous les décombres.

C’est une impasse, une violation des droits fondamentaux et également une menace pour l’avenir d’Israël lui-même.

Nous refusons de détourner le regard. Nous refusons l’impuissance. Nous refusons de nous habituer à l’horreur.

Se battre pour un avenir commun

Depuis plusieurs jours, nous sommes au Proche-Orient. À Jérusalem, à Ramallah, à Hebron, à Tel-Aviv. Nous marchons aux côtés de celles et ceux qui croient encore, malgré tout, en un avenir commun. Des deux côtés du mur, ils se battent pour la justice, pour la dignité, pour la paix. Ils luttent contre l’occupation, la colonisation illégale et les violences quotidiennes contre la population palestinienne en Cisjordanie. Ils s’opposent avec courage aux extrémistes qui les condamnent à l’impasse politique et au désespoir à perpétuité.

Ils luttent pour le respect des droits humains, pour la démocratie, l’égalité, la justice et l’indépendance pour tous.

Leur combat pour la Paix ne s’épargne aucune lucidité et nous avons pu prendre la mesure sur le terrain de la gravité et de l’urgence de la situation.

Si nous n’agissons pas vite, la situation sera bientôt irréversible.

Malgré les entraves et les difficultés, ils ne renoncent pas. Nous ne devons pas les abandonner.

À Jérusalem, nous avons participé à la grande conférence It’s Time, où se sont rassemblés des milliers de militants pour la paix israéliens et palestiniens.

Celles et ceux qui tendent la main, souvent au péril de leur vie. Ils œuvrent au quotidien sur le terrain à la recherche de solutions pour mettre fin au cycle de violence et de destruction.

Si nous n’agissons pas vite, la situation sera bientôt irréversible.

Ils construisent des ponts là où d’autres érigent des murs.

Ce sont eux, les véritables gardiens de l’avenir. Ce sont des résistants. Nous leur devons notre soutien inconditionnel. Leur courage nous oblige. Et tant qu’ils parleront nous ne nous tairons pas. Dans ce contexte, nous appelons solennellement le président de la République à poser un acte de courage et de responsabilité historique : reconnaître officiellement l’État de Palestine.

« Un pas concret vers la paix »

Cette reconnaissance n’est pas un acte symbolique ou une posture. C’est un geste politique, un geste pragmatique. Un appel à la responsabilité de chacun. Un pas concret vers la paix. Un pas vers la solution la plus juste la solution à deux États.

Ce geste n’est pas un acte contre Israël. Reconnaître l’État de Palestine, c’est reconnaître le droit des deux peuples à vivre libres, égaux et en sécurité. C’est renforcer les forces de la modération, du dialogue, de la réconciliation. C’est refuser que les extrêmes dictent l’avenir.

Reconnaître l’État de Palestine, c’est affirmer que les principes universels ne sont pas négociables selon les circonstances ou les rapports de force. La paix ne se décrète pas, elle se construit. Mais elle a besoin de repères clairs. Et la reconnaissance d’un État palestinien en est un.

Il est temps de comprendre collectivement que l’avenir des Israéliens et des Palestiniens est interdépendant, que leurs destins sont liés, imbriqués.

On ne peut penser la sécurité des uns sans la liberté des autres, et vice versa.

Le seul avenir possible est celui qui reconnaîtra la légitimité de chacun et de tous à vivre dans l’indépendance, la dignité et la sécurité. Cette reconnaissance est la condition de la survie de ces deux peuples, le seul véritable horizon de justice et de responsabilité.

Nous le disons avec force : la reconnaissance de l’État de Palestine est une nécessité politique, diplomatique et morale. C’est aujourd’hui que l’histoire se joue. Et l’histoire nous regarde.

Il est temps. Pour la paix. Pour la justice. Pour la vie.

Signataires :

  • Hanna Assouline, fondatrice des Guerrières de la paix
  • Léa Balage El Mariky, députée écologistes
  • Jérôme Guedj, député PS
  • Amélia Lakrafi, députée Ensemble pour la République
  • Dominique Potier, député PS
  • Chloé Ridel, députée européenne PS

À lire également

Hanna Assouline, fondatrice des Guerrières de la paix et 6 députés

0 0 votes
Article Rating
S’abonner
Connexion
Notification pour
guest


guest
0 Comments
Le plus populaire
Le plus récent Le plus ancien
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
ADVERTISEMENT
Home @La Tribune

OPINION. Pour bâtir un nouveau contrat social, mesurons ce qui compte vraiment

mai 10, 2025
in @La Tribune, Économie
Reading Time: 5 mins read
0 0
A A
0
OPINION. Pour bâtir un nouveau contrat social, mesurons ce qui compte vraiment
0
SHARES
0
VIEWS
Share on FacebookShare on Twitter

La Tribune - Economy

https://static.latribune.fr/2581271/impact-tank-agnes-audier-presidente-de-l-impact-tank-tony-bernard-directeur-general-de-l-impact-tank.jpg

Défiance, isolement, précarité : la France traverse une crise profonde et silencieuse, celle de la dégradation du lien social. Selon l’enquête Solitudes 2024 de la Fondation de France, 12 % des Français vivent en situation d’isolement relationnel, et 22 % ne disposent que d’un seul cercle de soutien (amis, famille, voisins…). Si l’on parle souvent de la dégradation du lien social comme d’un effet collatéral de la pauvreté ou du vieillissement, il s’agit en réalité d’un enjeu central, qui touche à la fois les personnes âgées et les jeunes, les urbains et les habitants de la campagne. En plus de fragiliser les individus, elle affaiblit la cohésion sociale et, à terme, la compétitivité des entreprises et des territoires : un tissu social désagrégé nuit à l’attractivité économique, à la productivité et à l’innovation.

Cette crise repose sur un mal plus insidieux : l’érosion de la confiance des Français. En 2024, 79 % des Français se méfient des inconnus (Baromètre de la Fraternité), et seuls 30 % déclarent croire en la politique (CEVIPOF). Dans un climat marqué par le repli sur soi et la fragmentation, les repères collectifs s’effritent. La défiance n’est plus une posture marginale, elle devient une norme sociale. Elle nourrit un terreau fertile au populisme. Lorsque la confiance dans les institutions, les médias, et même à l’égard des autres citoyens s’effondre, la tentation du rejet et du repli identitaire progresse. Dans de nombreuses démocraties, la montée des populismes s’appuie justement sur cette désagrégation des liens sociaux et ce vide de sens collectif pour proposer des récits d’opposition plutôt que de cohésion, et substituer la peur au dialogue.

Related posts

OPINION. « Faire de la citoyenneté la Grande Cause Nationale de l’année 2026 », par Jean-Baptiste Hamonic, maire de Villepreux, et 68 autres maires

OPINION. « Faire de la citoyenneté la Grande Cause Nationale de l’année 2026 », par Jean-Baptiste Hamonic, maire de Villepreux, et 68 autres maires

mai 23, 2025
Prisons : « Le coût pour les finances publiques ne pourra que s’alourdir »

Prisons : « Le coût pour les finances publiques ne pourra que s’alourdir »

mai 23, 2025

Face à cette réalité, il est important de considérer le lien social non plus comme un simple effet collatéral, mais comme un objet politique à part entière. Cela suppose d’aller au-delà des intentions : pour reconstruire du lien, nous devons être capables de le mesurer, d’en comprendre les dynamiques, et d’évaluer l’impact de nos actions.

Or, aujourd’hui, nous manquons d’un cadre partagé pour le faire. Le lien social est souvent évoqué sous d’autres termes — inclusion, solidarité, participation — sans être appréhendé dans toute sa complexité. Sans indicateurs communs, sans grille de lecture partagée, il est impossible d’objectiver ce que nous cherchons à préserver ou à reconstruire. Cela freine la reconnaissance, la valorisation, et surtout la pérennisation des initiatives locales qui œuvrent chaque jour à retisser des liens entre les citoyens.

Retisser du lien social, un acte politique

Adopter des indicateurs communs pour mesurer l’état du lien social, c’est se donner les moyens de mieux comprendre ce qui renforce la cohésion ou, au contraire, ce qui l’affaiblit. C’est pouvoir poser la question, à chaque niveau de décision publique ou privée : cette action, cette réforme, ce projet, renforcent-ils ou fragilisent-ils le lien social ? C’est aussi donner aux collectivités, aux associations, aux entreprises et aux citoyens un outil pour orienter leurs engagements et évaluer leurs effets de manière concrète et lisible.

Aujourd’hui, nombre d’actions locales contribuent à retisser du lien, portées par le monde associatif, mais aussi le monde de l’entreprise ou soutenu par les collectivités : cafés associatifs, colocations intergénérationnelles, maisons de quartier, tiers-lieux… Mais sans cadre d’évaluation partagé, elles peinent à démontrer leur impact, à convaincre les financeurs, ou à être intégrées dans les politiques publiques. Résultat : des actions souvent utiles, mais dispersées et difficilement pérennes. Définir des indicateurs communs de mesure d’impact permettrait de mieux coordonner les efforts, d’orienter les investissements vers les initiatives les plus structurantes, et d’essaimer à plus grande échelle celles qui font leurs preuves sur le terrain.

L’enjeu de ce consensus sur la définition du lien social et de sa mesure, c’est aussi de mobiliser tous les acteurs qui agissent en faveur du maintien et de la création de liens, les associations et les collectivités locales, les entreprises et les chercheurs, autour d’une méthodologie d’évaluation d’impact pour comprendre les facteurs de fragilisation du lien social. C’est affirmer que le lien social constitue un levier fondamental pour construire notre avenir. Un avenir où les citoyens se sentent pleinement acteurs, où les différences deviennent des ressources, où l’on apprend à faire société autrement. Cela suppose en outre de repenser les formes de la participation démocratique, de soutenir les lieux de rencontre et d’expérimentation, d’ouvrir des espaces de dialogue là où les tensions grandissent.

Le lien social ne se décrète pas. Il se construit, il se nourrit, il se protège. Il traverse les politiques de santé, d’éducation, d’emploi, d’aménagement, de culture. Il concerne tout le monde, partout. Il est donc temps d’en faire une priorité nationale transversale, adossée à une définition claire et des objectifs mesurables.

Le lien social ne se décrète pas. Il se construit, il se nourrit, il se protège. Il traverse les politiques de santé, d’éducation, d’emploi, d’aménagement, de culture. Il concerne tout le monde, partout.

Définir et mesurer le lien social, ce n’est pas un exercice symbolique. C’est un acte politique fort. C’est reconnaître que la société ne tient pas seulement par des normes ou des lois, mais aussi par les relations humaines, les engagements mutuels, la confiance réciproque. Par ce qui compte vraiment. Et ses fondations doivent être soutenues, entretenues, pensées à la hauteur des défis de notre temps.

Il est encore temps d’agir. C’est en posant ce cadre que nous pourrons bâtir un nouveau contrat social, pensé et porté collectivement.

Signataires :

  • Tony Bernard, directeur général, Impact Tank
  • Agnès Audier, présidente, Impact Tank
  • Hélène L’Huillier, économiste, chercheuse associée Essec Business School
  • Tarik Ghezali, co-fondateur, La Fabrique du Nous
  • Cécile Daclin, déléguée Générale, Fondation RTE pour les ruralités
  • Elodie Jimenez, sociologue
  • Christian Lema, directeur international en charge des enjeux environnementaux, sociétaux et de Gouvernance, Nhood
  • Richard Curnier, directeur régional Ile-de-France, Banque des Territoires

À lire également

Tony Bernard, directeur général d’Impact Tank et Agnès Audier, présidente d’Impact Tank

0 0 votes
Article Rating
S’abonner
Connexion
Notification pour
nouveaux commentaires de suivi
    guest
    guest
    0 Comments
    Le plus populaire
    Le plus récent Le plus ancien
    Commentaires en ligne
    Afficher tous les commentaires
    ADVERTISEMENT
    Home @La Tribune

    Guerre Ukraine-Russie : le retour en force de l’Europe à la table des négociations

    mai 10, 2025
    in @La Tribune, Économie
    Reading Time: 1 mins read
    0 0
    A A
    0
    Guerre Ukraine-Russie : le retour en force de l’Europe à la table des négociations
    0
    SHARES
    0
    VIEWS
    Share on FacebookShare on Twitter

    La Tribune - Economy

    https://static.latribune.fr/2581319/zelenskiy-starmer-macron-merz-et-tusk-attend-meet-in-kyiv.jpg

    Le président français Emmanuel Macron a menacé samedi la Russie de sanctions « massives » et « coordonnées » par l’Europe et les États-Unis si Moscou « viole » le cessez-le-feu 30 jours que les alliés de l’Ukraine ont proposé à partir de lundi.

    La proposition d’une trêve de 30 jours, déjà évoquée à plusieurs reprises par Kiev, a reçu un appui sans précédent : outre la France, l’Allemagne, la Pologne et le Royaume-Uni, le président américain Donald Trump a officiellement apporté son soutien, tout comme la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Vingt pays membres de la « coalition des volontaires » ont également signé l’appel à la trêve, qui serait surveillée principalement par les États-Unis, avec une contribution de l’ensemble des Européens.

    Related posts

    OPINION. « Faire de la citoyenneté la Grande Cause Nationale de l’année 2026 », par Jean-Baptiste Hamonic, maire de Villepreux, et 68 autres maires

    OPINION. « Faire de la citoyenneté la Grande Cause Nationale de l’année 2026 », par Jean-Baptiste Hamonic, maire de Villepreux, et 68 autres maires

    mai 23, 2025
    Prisons : « Le coût pour les finances publiques ne pourra que s’alourdir »

    Prisons : « Le coût pour les finances publiques ne pourra que s’alourdir »

    mai 23, 2025
    0 0 votes
    Article Rating
    S’abonner
    Connexion
    Notification pour
    nouveaux commentaires de suivi
      guest
      guest
      0 Comments
      Le plus populaire
      Le plus récent Le plus ancien
      Commentaires en ligne
      Afficher tous les commentaires
      • À la une
      • Sportive
      • Actualités
      • Politique
      • Économie

      Welcome Back!

      Login to your account below

      Forgotten Password? Sign Up

      Create New Account!

      Fill the forms below to register

      All fields are required. Log In

      Retrieve your password

      Please enter your username or email address to reset your password.

      Log In

      Add New Playlist

      No Result
      View All Result
      • العربية
      • English
      • À la une
      • Sportive
      • Actualités
      • Politique
      • Économie
      • Login
      • Sign Up
      Are you sure want to unlock this post?
      Unlock left : 0
      Are you sure want to cancel subscription?
      wpDiscuz
      0
      0
      Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x
      ()
      x
      | Répondre