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Influencer pour exister : comment le Qatar s’achète une place au sommet

mai 12, 2025
in @La Tribune, Économie
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Influencer pour exister : comment le Qatar s’achète une place au sommet
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La Tribune - Economy

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Oubliez Le Château dans le ciel de Miyazaki, voici « le palais dans le ciel », surnom donné par la chaîne américaine ABC News au somptueux Boeing 747 que le Qatar envisage d’offrir à Donald Trump. Pour un coût estimé à 400 millions de dollars, ce cadeau spectaculaire pourrait devenir le nouvel Air Force One (l’avion présidentiel), et constituerait, s’il se concrétise, le présent le plus cher jamais offert par une puissance étrangère aux États-Unis.

Un cadeau qui intervient à un moment particulier, alors que Donald Trump commence aujourd’hui un déplacement d’une semaine qui le conduira au Qatar, en Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis. Cette première visite officielle du président américain à l’étranger depuis le début de son second mandat marque un véritable triomphe diplomatique pour Doha, qui cherche depuis des années à s’imposer sur la scène mondiale à grands coups de « gazodollars » (le pays détient 13% des réserves mondiales de gaz naturel, en troisième position derrière la Russie et l’Iran).

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Exister par l’influence : le pari du Qatar sur le soft power

Dirigé depuis des décennies par le clan Al-Thani, le Qatar compte moins de 2,6 millions d’habitants répartis sur une presqu’île désertique, à peine plus grande que la Corse, coincée entre le golfe Persique et le géant saoudien. Et pourtant, en à peine trente ans, le Qatar s’est hissé au rang d’acteur clé sur la scène internationale, grâce à une politique étrangère fondée sur un « soft power » offensif.

Enclenchée dès les années 1990, cette stratégie a débuté avec la création de la chaîne de télévision Al-Jazeera en 1996. Surnommée la « CNN du monde arabe », la chaîne est la vitrine médiatique du pays à l’internationale. Mais le Qatar a aussi orchestré une redoutable diplomatie du sport : organisation de la Coupe du monde de football en 2022, création de la chaîne beIN Sports en 2010, rachat du club de football du Paris-Saint-Germain, et bientôt une candidature aux Jeux olympiques de 2036.

À cette stratégie d’influence bien visible s’ajoute un travail en coulisses, plus discret, mené dans les capitales occidentales : dîners luxueux, invitations tous frais payés à Doha pour assister au Grand Prix de formule 1, notamment pour des hauts responsables américains, comme l’a révélé le Wall Street Journal. Des largesses qui ont fini par attirer l’attention, notamment lors du scandale de corruption qui a éclaté à Bruxelles en 2022, où plusieurs eurodéputés, dont la vice-présidente du Parlement européen, avaient été accusés d’avoir été rémunérés par le Qatar pour défendre les intérêts du royaume. Un émirat qui s’impose désormais comme un acteur diplomatique majeur dans les conflits qui secouent la région.

Un médiateur incontournable au Moyen-Orient

L’influence du Qatar se manifeste désormais dans le domaine diplomatique. Le pays cherche en effet à se positionner comme un médiateur incontournable au Moyen-Orient.

Dès 2021, le Qatar s’est distingué aux yeux des Occidentaux lors du retrait des troupes américaines d’Afghanistan, en jouant un rôle clé dans les négociations avec les talibans. Doha avait notamment été le premier à poser un avion étranger sur le tarmac de la capitale afghane après le départ des derniers hauts responsables américains, pour fournir une assistance humanitaire majeure pour la population afghane.

Capable de négocier avec des mouvements, notamment islamiques, le pays joue un rôle clé depuis plus d’un an et demi, aux côtés des États-Unis et de l’Égypte, dans les négociations pour un cessez-le-feu à Gaza. Et les Qatariens pourraient aussi jouer un rôle de négociateur dans les pourparlers prévus cette semaine.

En effet, la visite du président américain se déroule dans un contexte où la sécurité régionale est au cœur des préoccupations, avec des enjeux cruciaux tels que la situation à Gaza, le programme nucléaire iranien, et la normalisation des relations entre les pays du Golfe et Israël voulue par Donald Trump. Cependant, selon le Washington Post, les exigences de l’Arabie saoudite sur la création d’un État palestinien compliquent, pour l’instant, toute perspective d’accord de normalisation avec Israël. Reste à voir si le Qatar parviendra à rapprocher les positions des États-Unis et de son puissant voisin saoudien.

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Valentine Roux

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