Emmanuel Macron n’aura finalement pas fait d’annonces fracassantes sur TF1. Interrogé pendant plus de 3 heures, mardi 13 mai, en prime time, le chef de l’État a surtout défendu son action politique. Mais à deux ans de la fin de son mandat, le président de la République n’entend pas pour autant rester inactif. Le locataire de l’Élysée souhaite ouvrir « dans les prochaines semaines » le chantier « d’une conférence sociale sur le mode de financement de notre modèle social ».
Assise face au président de la République, la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, a immédiatement réagi en prononçant un terme qu’elle abhorre : la « TVA sociale ». Une idée à laquelle la syndicaliste est fermement opposée.
« Un dispositif de TVA sociale consiste, d’une part, à diminuer les cotisations patronales — et éventuellement salariales — et, d’autre part, à augmenter le taux de TVA (réduit et/ou normal), et à affecter au budget de la Sécurité sociale les recettes fiscales correspondantes », rappelle Bercy.