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Vannes (Morbihan).– « J’ai souhaité pendant des années m’être trompé. » À la barre de la cour criminelle du Morbihan, mardi 13 mai, Thierry Bonvalot peine à contenir son émotion tandis qu’il exprime « toute [s]a compassion et [s]a solidarité envers les victimes ». Costume noir, lunettes fines et regard clair, le psychiatre semble à nouveau perdu dans le labyrinthe de cette « ténébreuse affaire ». Celle qui vaut à son ex-collègue chirurgien, Joël Le Scouarnec, d’être jugé pour des viols et agressions sexuelles sur 299 personnes.