Soitec, Kuhn, Armor… Ces noms d’entreprises ne disent souvent rien aux Français. Mal connues du grand public, les entreprises de taille intermédiaire (ETI) jouent pourtant un rôle moteur dans l’économie tricolore. Pour pallier ce vide, la direction générale des entreprises (DGE) a brossé un portrait détaillé des ETI hexagonales (*) dans une note consultée par La Tribune.
Un portrait très attendu, tant les efforts ont été nombreux ces dernières années pour développer le poids des ETI dans l’économie française. En arrivant aux manettes de Bercy en 2017, l’ancien ministre de l’Economie Bruno Le Maire voulait ainsi booster le nombre d’ETI en France en faisant passer la loi Pacte. En janvier 2020, le chef de l’Etat avait également lancé en grande pompe un programme de soutien ciblé sur ces entreprises dans l’enceinte de l’Elysée, et un autre en 2023 nommé ETIncelles. Plusieurs années après l’annonce de ces plans de bataille, la ministre des PME Véronique Louwagie dresse donc un bilan ce vendredi de tous ces programmes. Résultat : le nombre d’ETI a certes bondi, mais plusieurs d’entre elles sont actuellement en proie à de sérieuses difficultés.« Nous continuerons à mettre tout en œuvre pour préparer ces PME à devenir les ETI de demain, avec l’objectif d’accompagner 500 entreprises d’ici 2027 », a affirmé la ministre.