Alors que les polémiques sur l’arbitrage s’enchaînent chaque week-end en Ligue 1, Stéphane Gilli, coach du Paris FC, a tenu à rendre hommage aux arbitres de Ligue 2.
Un discours qui devrait donner un peu de baume au cœur à l’arbitrage français. Entre le pétage de plomb de Pablo Longoria après Auxerre-OM (22 février) et le dérapage de Paulo Fonseca lors d’OL-Brest (2 mars), les arbitres de Ligue 1 viennent de traverser deux week-ends d’intenses polémiques. Mais les officiels de Ligue 2, eux, peuvent compter sur le soutien de Stéphane Gilli.
“On sait que c’est difficile. En Ligue 1, il y a la VAR, mais eux (en Ligue 2), il n’y a pas la VAR. Donc dans la seconde, il faut arriver à avoir la bonne interprétation du fait de jeu”, a détaillé le coach du Paris FC ce jeudi en conférence de presse. “Je les laisse arbitrer. Ils font des erreurs, mais comme moi, comme nos joueurs.”
Gilli: “En Ligue 2, il y a de bonnes relations avec tous les arbitres”
Relancé sur la possibilité d’échanger avec les arbitres, l’actuel coach du deuxième de Ligue 2 s’est montré catégorique. “S’ils sont ouverts à la communication? Honnêtement, oui. En Ligue 2, il y a de bonnes relations avec tous les arbitres. Ça se passe bien. Ils sont souvent ouverts, ils essaient d’expliquer. Ce qui est important, c’est de communiquer. Parfois, on n’est pas d’accord. Mais on peut en parler tranquillement à la fin du match. Ils nous expliquent ce qu’ils ont vu.”
“Ce sont des décisions qui doivent être prises en une seconde et ce n’est pas facile à juger”, a poursuivi Stéphane Gilli face aux journalistes. “Parfois, on voit qu’avec le ralenti, tout le monde n’est pas d’accord. Je leur fais confiance et ce qui m’importe, c’est les leviers sur lesquels je peux influer, c’est-à-dire mon équipe et comment mettre en difficulté l’adversaire.”
Convoqué mercredi soir par la Commission de discipline de la LFP, Paulo Fonseca a été suspendu jusqu’au 30 novembre 2025 pour son front contre front avec l’arbitre Benoît Millot. Une semaine plus tôt, Pablo Longoria, qui avait notamment accusé l’arbitrage français de “corruption”, avait été suspendu 15 matchs.