Deux images et deux époques de la France. Dans « La petite dernière », Hafsia Herzi décrit le parcours d’une jeune fille d’aujourd’hui en lutte contre les assignations identitaires. Dans « Nouvelle vague », fiction sympathiquement rétro, Richard Linklater met en scène les années 1950 et le tournage d’un film culte : « A bout de souffle », de Jean-Luc Godard. Double zoom.
Hafsia Herzi, n’est pas seulement une actrice impeccable – de La graine et le mulet (2007), d’Abdellatif Kechiche à Borgo (2024), de Stéphane Demoustier –, mais aussi une cinéaste précieuse, comme elle l’a prouvé avec Tu mérites un amour (2019) et Bonne mère (2021). Présente pour la première fois à Cannes dans la cour des grands, comprendre : dans la compétition, elle séduit une nouvelle fois avec La petite dernière, adaptation du livre autobiographique éponyme de Fatima Daas.