Joaquín Caparrós, entraîneur du FC Séville, a accusé le Real Madrid d’influencer l’arbitrage après la défaite de son équipe (0-2) très rapidement réduite à dix après un très léger accrochage de Loïc Badé sur Kylian Mbappé.
Nouvel épisode de l’histoire entre le Real Madrid et l’arbitrage. Il est, cette fois, alimenté par Joaquin Caparros, entraîneur du FC Séville, très remonté contre l’arbitrage de la rencontre perdue par son équipe contre les Merengues (0-2), dimanche. L’expulsion directe de Loïc Badé dès la 12e minute pour avoir légèrement accroché le maillot de Kylian Mbappé en position de dernier défenseur ne passe pas du tout dans l’esprit du technicien andalou.
“Maintenant, c’est le chaos”
“Le VAR était censé améliorer le football, mais il a eu l’effet inverse”, déplore-t-il. “Tout comme les entraîneurs préparent les matchs, les arbitres doivent aussi se préparer. Un arbitre doit tenir compte du contexte du match qu’il s’apprête à arbitrer. Il n’y avait rien en jeu, seulement l’ambiance. La Ligue de football professionnel dépense des millions, la Fédération… tout cela devrait nous aider à améliorer le football.”
“Les gens de la FIFA, en Armani, bien habillés, décident qu’il faut jouer un football technologique”, a-t-il ajouté. “Quand le VAR est arrivé, j’étais contre et ils m’ont traité de vieux jeu mais ils me donnent de plus en plus raison. Connaissant le contexte, deux équipes sans objectif, l’ambiance, et au bout de 15 minutes, on gâche le match. S’il vous plaît, s’il vous plaît, s’il vous plaît. Cela va devenir de plus en plus compliqué. Cet été, ce sera un nouveau cercle vicieux et encore plus de chaos. Le règlement est parfait. Investissons dans l’amélioration des arbitres. Plus d’engagement, une meilleure préparation physique, de meilleures compétences techniques et psychologiques, car le règlement que nous avons est parfait. Ils devraient décerner le prix Nobel à celui qui l’a inventé.”
Caparrós a conclu son argumentaire par une charge contre le Real Madrid, qui bénéficierait, selon lui, d’un arbitrage sur-mesure. “D’après ce que nous voyons, c’est possible”, suggère-t-il. “On m’a toujours appris que l’arbitre était le seul juge, et maintenant, c’est le chaos, avec autant d’arbitres sur le terrain, voilà comment les choses se passent.”