La ministre des Sports, Marie Barsacq, juge logique la suspension de neuf mois infligée à l’entraîneur de l’OL, Paulo Fonseca, après son coup de sang contre l’arbutre Benoît Millot le week-end dernier.
Une décision juste. La ministre des Sports, Marie Barsacq, a estimé normale, jeudi que la lourde suspension de neuf mois infligée à Paulo Fonseca pour s’être emporté contre l’arbitre Benoît Millot, dimanche lors du match OL-Brest (2-1).
“Que ces sanctions jouent un effet dissuasif”
“La sanction est logique”, a-t-elle déclaré dans une interview accordée à La Dépêche du Midi. “Le geste de Paulo Fonseca est d’une extrême gravité. La commission de discipline envoie un message aujourd’hui de tolérance zéro sur toutes les atteintes aux arbitres. Je salue évidemment aujourd’hui la nécessité de protéger le corps arbitral. C’est vraiment indispensable. Ça doit aussi participer à reconquérir l’image du football. Il faut absolument aujourd’hui que ces sanctions jouent un effet dissuasif.”
Mercredi, la commission de discipline de la LFP a privé l’entraîneur portugais d’accès au banc de touche, aux vestiaires des officiels et de toutes fonctions officielles, jusqu’au 30 novembre 2025 inclus. Il ne pourra pas non plus accéder aux vestiaires des joueurs ni au terrain jusqu’au 15 septembre 2025. Le club avait aussitôt dénoncé une sanction d’une “extrême sévérité”.
Jeudi, à l’issue du match de Ligue Europa remporté sur le terrain du Steaua Bucarest (1-3), Fonseca a fait part de sa très grande incompréhension d’avoir été aussi lorudement sanctionné. “J’ai neuf mois de suspension pour une situation pour laquelle je me suis excusé. Je vois le cirque médiatique qui continue à dire que j’ai commis une agression contre l’arbitre. Il y a les images. Je n’ai pas touché l’arbitre. J’ai agressé verbalement l’arbitre. Mais jamais je n’ai fait d’agression physique et je n’avais pas l’intention de le faire. Je pense que les personnes qui ont décidé de cette sanction ont pensé à la situation générale du football français”, a-t-il lancé. “Je suis la personne qui doit payer. J’ai vu ce qui est arrivé en France (pour d’autres situations, ndlr). Les sanctions étaient différentes. Ce n’est pas juste. Personne ne peut dire le contraire.”