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“Jamais je n’aurais cru cela possible”: champion de Côte d’Ivoire avec le Stade d’Abidjan, le Français Alexandre Lafitte raconte ses exploits de “jeune sorcier blanc”

mai 20, 2025
in @RMC SPORT, Sportive
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“Jamais je n’aurais cru cela possible”: champion de Côte d’Ivoire avec le Stade d’Abidjan, le Français Alexandre Lafitte raconte ses exploits de “jeune sorcier blanc”
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https://images.bfmtv.com/ULvqdBqaKhDk3LSiACI9GsPwVqw=/7x87:1591x978/800x0/images/Laurent-Lafitte-entraineur-du-Stade-d-Abidjan-novembre-2024-1983873.jpg

Alexandre Lafitte n’a toujours pas 30 ans. Il en a 28 exactement et celui qui est toujours le plus jeune coach français professionnel du monde vient de passer un cap énorme: il a remporté son premier titre. Champion de Côte d’Ivoire avec le Stade d’Abidjan, une première depuis plus d’un demi-siècle pour le club abidjanais! Un exploit pour le technicien français. En poste depuis janvier 2023, Alexandre Lafitte est désormais appelé le “jeune sorcier blanc” et commence à se faire un nom sur le continent. Il raconte ces jours heureux à RMC Sport.

Alexandre, ce titre de champion de Côte d’Ivoire, c’était un lointain objectif en début de saison. C’est fait désormais, trois points devant l’ASEC Mimosas, le mastodonte local…

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C’est un rêve… 56 ans après. Ce n’est pas comme si on gagnait avec un club qui était habitué à tout remporter. C’est un club historique mais cela faisait 56 ans que ce n’était pas arrivé au Stade d’Abidjan. Le parcours est dingue. J’arrive quand le club est relégable (janvier 2023), on se maintient. Puis il y a la qualification en Ligue des champions la saison dernière et maintenant le titre… C’est linéaire, le parcours est top !

À votre âge, normalement, c’est la partie parfaite sur Football Manager en fait ?

(Rires) Vous avez tout compris… Blague à part, émotionnellement c’est top car dans les années 2000, le Stade d’Abidjan a vu beaucoup de grands joueurs locaux passer, mais ils n’ont jamais gagné le titre. Les gens d’ici sont heureux car ils ont un ancrage fort avec le club de leur enfance. On s’en est rendu compte dimanche dernier après la victoire 3-0 contre Lys Sassandra.

Racontez-nous cette saison exceptionnelle donc pour le club, avec la première participation aussi à la Ligue des champions africaine depuis plus de 50 ans…

Le titre s’est construit la saison dernière, on termine deuxième avec une dernière série de 20 matches pendant laquelle on est la meilleure équipe. Derrière, on monte en puissance en passant deux tours préliminaires de Ligue des Champions. On conserve 80% de l’effectif et on a es renforts de joueurs clés (Roger Assalé notamment, ex-Dijon, Young Boys, Werder Brême). Après, il faut aussi rappeler qu’on est en demi-finale de la Coupe de Côte d’Ivoire. Si on va en finale, cela fera 45 matchs sur la saison, cela veut dire qu’on a la qualité mais aussi la quantité. Ça reste un exploit malgré tout car on est loin d’avoir le meilleur budget. L’ASEC est huit fois plus riche. Cependant, on a créé un groupe avec une âme incroyable. Tout le monde tirait dans le même sens. On a créé une machine à gagner.

Le doublé Coupe-Championnat est donc encore possible (demie contre le Racing d’Abidjan à venir). C’était dans un coin de votre tête en arrivant en Côte d’Ivoire ?

Pas du tout ! Pour moi, la réussite c’était une qualification pour une coupe d’Afrique. Être 3e ou 4e, c’était déjà bien. C’est naturel d’y penser en arrivant mais jamais je n’aurais cru cela possible.

Forcément, vu depuis la France, on va s’intéresser à vous: le plus jeune entraîneur français pro du monde qui gagne. Ce serait le moment de tenter un nouveau défi ?

Je ne sais pas encore… Mon problème de diplôme me freine (il n’a pas le diplôme UEFA pro pour entraîner en Europe voire en C1 Africaine). Il y a des contacts, des ouvertures que ce soit dans des gros championnats en Afrique et même en Europe. Je réfléchis aussi à la possibilité de revenir comme adjoint le temps d’obtenir mes diplômes. Rester ici pour être encore plus compétitif en Ligue des champions, j’y pense aussi.

Vous êtes parti en Afrique pour être entraîneur principal. Redevenir adjoint, ce n’était pas du tout dans vos plans pourtant…

Je n’y pense que depuis un mois. C’est récent. À un moment donné, la logique voudrait que je parte maintenant. Il faut aller se challenger. La problématique, c’est que sans diplôme, il faut trouver un club capable de payer les amendes pour être sur le banc. Donc, cela peut être une option de prendre le temps en étant adjoint. Cela ne me réjouissait pas mais cela m’embêterait de rester dans une situation problématique pendant deux ou trois ans à cause de cette histoire de diplôme. Ce n’est pas l’option A mais c’est entré dans mon esprit car j’ai eu des contacts en Ligue 1 française, où je pourrais avoir cette possibilité d’être adjoint. Avec le contexte économique français, qui va payer les amendes alors que les caisses sont vides?

La Ligue 1 française, c’est un rêve dès aujourd’hui ?

Pas forcément, cela peut être des D2, voire le National. Dans les pays proches de la France, il y a des possibilités. On ne se ferme aucune porte. Et des dirigeants ont tendance à engager des entraîneurs avec un certain vécu. Il faut être raisonnable et passer par un palier intermédiaire. Après je prendrai ce qu’on me donnera, si on me le propose en revanche je serai prêt!

Avec ce titre en Côte d’Ivoire, y a-t-il déjà plus de contacts ?

En Afrique, ça bouge beaucoup mais en Europe, c’est un travail de longue haleine. Forcément, ce titre touche plus les Africains. Ce qui est sûr c’est que cela amène de la publicité, cela valide le travail effectué. Ce ne vaut évidemment pas un titre en L1 française mais avec les difficultés du quotidien ici et la pression, cela prouve la qualité du travail.

En Afrique, pour passer un vrai cap, les destinations sont Afrique du Sud, Égypte ou Maroc ?

Vous avez tout compris.

Pouvez-vous revenir en détail sur vos difficultés à obtenir votre diplôme UEFA Pro ?

Il y a plusieurs possibilités. Soit je passe le dernier diplôme dans une fédération, soit en restant à l’étranger, j’obtiens une VAE (Validation des acquis de l’expérience). Cela veut dire faire valoir mon expérience pour avoir le diplôme, comme a pu le faire Pierre Sage. La Fédération française m’a contacté pour essayer de candidater à cela. Avec cette VAE, je peux entrainer partout dans le monde. Mais il faut pouvoir être choisi et validé par la FFF. La problématique d’une vraie formation, en étant à l’étranger et loin, c’est le temps et l’argent. C’est sept semaines de formation. C’est complexe. J’espère que d’ici un an ou deux, j’en aurais fini avec cette histoire.

Votre jeunesse (28 ans), c’est une fierté et une vitrine ou vous préférez aujourd’hui qu’on mette en avant uniquement les résultats ?

Ici, j’ai fait ce que j’avais à faire. Forcément si je reviens en Europe, on va en parler. Ce n’est pas normal à cet âge-là d’être entraîneur principal. Qu’on en parle, c’est bien mais parler du terrain et des résultats, ça m’arrange. C’est pour cela qu’un nouveau projet m’attire, pour prouver que ce titre n’est pas une anomalie dans mon parcours. J’espère qu’on aura l’opportunité de travailler à un niveau supérieur. Dans le foot, ce n’est pas toujours simple d’avoir la lumière au bon moment.

Est-ce que votre réussite peut faire évoluer le monde du foot et banaliser le fait d’être entraîneur principal à 25 ou 26 ans ?

Je ne pense pas que ce soit une bonne idée d’avoir des entraîneurs aussi jeunes. C’est une exception… comme certains réussissent très âgés. La moyenne pour réussir, c’est entre 40 et 50 ans, je pense que c’est à ce moment qu’on est au sommet d’une carrière de coach. Après forcément, dans un cas comme le mien, sans avoir été footballeur de haut niveau, on peut se créer des opportunités très tôt. J’espère être un exemple pour les Français car ça n’existe pas des très jeunes coachs français. Il y a des Allemands, des Belges, des Portugais, des Espagnols… Chez nous, c’est dur. La structure de notre football fait que c’est plus difficile qu’ailleurs. Et s’exporter c’est dur aussi. Si cela peut inspirer d’autres jeunes coachs, c’est magnifique.

Les choix et les risques pris, ceux de quitter la France pour tenter l’aventure en Côte d’Ivoire, seul et loin de votre famille, payent aujourd’hui… Avez-vous douté en chemin ?

Aujourd’hui, oui, tu peux te dire : le choix était super. Mais je suis parti en sachant pourquoi. Si à l’époque, j’avais fait partie d’un staff de Ligue 1 française, je n’aurais pas fait les mêmes choix. C’est le destin. Moi je voulais être numéro un. En France, ce n’était pas possible. L’Afrique était une belle opportunité. Je suis arrivé au bon moment. J’espère que cela va continuer.

Propos recueillis par Aurélien Tiercin

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