Thierry Henry, ancien sélectionneur de l’équipe de France Espoirs et olympique, s’enthousiasme devant l’énorme progression de Rayan Cherki dont il a toujours loué le talent. Pour le champion du monde, l’attaquant de l’OL a compris plusieurs choses qui lui ont fait passer un cap.
Thierry Henry n’a pas attendu la superbe saison de Rayan Cherki pour en être fan. L’ancien attaquant a toujours loué le talent du Lyonnais, qu’il a entraîné lors de son passage sur le banc de l’équipe de France Espoirs et olympique entre septembre 2023 et août 2024. Dans L’Equipe, il salue la manière dont le meneur de jeu ou attaquant a assimilé quelques préceptes importants pour enfin enchaîner les matchs et faire gonfler les statistiques (8 buts, 11 passes décisives en L1).
“Il a pris du retard, car il a mis du temps à comprendre… Mais là, il a compris”
“On ne lui a rien donné, il s’en est sorti, et ça aussi, c’est la force d’un grand”, a déclaré le champion du monde 1998. “Tout le monde sait ce qu’il sait faire. Et cette saison, il a montré qu’il savait aussi faire ce qu’on attend de lui sans le ballon, c’est-à-dire s’adapter à un système.”
“Titi”, comme d’autres entraîneurs, avait piqué l’orgueil de son jouer en équipe de France en lui faisant alterner une place entre le banc et le terrain. “Son problème, c’est qu’il n’avait jamais pu enchaîner les matches pour montrer le joueur extraordinaire qu’il est. Mais pour enchaîner, il fallait qu’il fasse des choses, sur le plan défensif, sur toute la durée d’un match. Cette saison, il l’a fait, donc il a enchaîné. Je l’apprécie trop ce petit… C’est juste qu’à certains moments, il fallait être dur, comme un père avec son fils.”
La prise de conscience de Cherki l’amène aux portes de l’équipe de France où il pourrait être appelé, ce mercredi, pour disputer le Final Four de la Ligue des Nations. “Pour moi, on parle d’un mec qui devrait être depuis longtemps en train de se battre avec les autres, tout en haut, pour savoir qui est le meilleur. Il a pris du retard, car il a mis du temps à comprendre… Mais là, il a compris”, conclut Henry