Ce mercredi, en conférence de presse, l’entraîneur du Paris Saint-Germain, Luis Enrique, a défendu l’idée selon laquelle le PSG de Kylian Mbappé était aussi un collectif fort la saison passée.
C’est un refrain que l’on entend répéter inlassablement, a fortiori depuis que ce PSG est irrésistible. Cette saison, Paris est une vraie équipe. Un collectif soudé où chacun des joueurs appelé à jouer un rôle se sacrifie pour le bien de l’équipe. En défendant comme un acharné ou en acceptant d’occuper un rôle et une position auxquelles il n’est pas habitué.
L’entraîneur de Brest, Eric Roy, qui en sait quelque chose pour avoir croisé le PSG un certain nombre de fois cette saison, et notamment en Ligue des champions,
“Non, non, l’année dernière j’avais également une vraie équipe”, a tempéré l’entraîneur du club de la capitale. En février 2024, après l’annonce du départ de Kylian Mbappé à l’issue de son contrat à Paris, Luis Enrique était convaincu que son équipe serait encore meilleure en 2025, “à tous points de vue, offensivement, défensivement, tactiquement”, en dépit du départ annoncé du capitaine des Bleus. Un an plus tard, on peut dire que son intuition était la bonne.
“L’année dernière, j’ai dit ce que j’ai dit, mon équipe était très forte aussi l’an passé, a estimé Luis Enrique. J’ai dit que je pensais que nous allions améliorer l’équipe cette année, c’était l’objectif. Améliorer les joueurs. Evidemment, comme chaque année ça va ça vient. Les statistiques disent que nous sommes meilleurs et en avance par rapport à l’année dernière. Mais il ne faut pas oublier que nous avons fait une demi-finale de Ligue des champions, que nous avons gagné la Ligue 1, la Coupe de France et le Trophée des Champions.”
Sacré champion de France, le Paris Saint-Germain défiera un Stade de Reims préoccupé par son avenir et son maintien en Ligue 1, en finale de la Coupe de France. Mais le grand rendez-vous qui attend les Parisiens se déroulera à Munich le 31 mai, en finale de la Ligue des champions. Un titre que Paris disputera à l’Inter de Simone Inzaghi, tombeur du Barça en demi-finale.