À un mois de la date butoir, Washington a décidé de suspendre, temporairement, l’épée de Damoclès qui menaçait les exportations européennes. À l’issue d’un échange direct entre Donald Trump et Ursula von der Leyen, les États-Unis ont reporté au 9 juillet la mise en œuvre de droits de douane punitifs de 50 % sur les importations en provenance de l’Union européenne.
« L’Europe est prête à avancer de manière rapide et décisive. Pour parvenir à un bon accord, nous avons besoin de temps jusqu’au 9 juillet », a souligné Ursula von der Leyen sur X. De son côté, Donald Trump a salué « une bonne conversation », ajoutant que des négociations sérieuses allaient désormais commencer.
Mais cette nouvelle prolongation de la trêve commerciale, obtenue de justesse, ne masque pas la montée des tensions stratégiques entre les deux rives de l’Atlantique. Car pour Washington, le véritable enjeu est ailleurs.