À l’horreur de Washington, où un jeune couple juif a été abattu à bout portant devant un musée juif, s’est ajoutée l’indécence des réactions, à commencer par celles d’élus LFI. Signe que le Hamas a largement remporté la guerre de l’information en imposant son récit victimaire, des campus aux travées de l’Assemblée, juge Ève Szeftel, directrice de la rédaction de « Marianne ».
Il ne viendrait à l’idée de personne, et c’est heureux, de rendre les musulmans comptables des atrocités de l’État islamique ou du Hamas. De les traiter d’assassins, de génocidaires, de barbares. De les désigner à la vindicte sur les réseaux sociaux. De les chasser des manifestations, des campus, de l’espace public. De les persécuter à l’école. De les bannir des groupes d’amis. Mercredi 21 mai au soir, à Washington, un jeune couple juif a été abattu à bout portant devant un musée juif, achevés alors qu’ils gisaient sur le sol. Le terroriste, un activiste propalestinien qui voulait « ramener la guerre (à Gaza) à la maison », c’est-à-dire tuer des juifs américains, a revendiqué son geste en scandant « Free, free Palestine ! ».