Invité de l’émission Rothen s’enflamme sur RMC ce mercredi, à trois jours de la finale de Ligue des champions PSG-Inter, Ludovic Giuly s’est souvenu de la préparation de la finale avec Monaco en 2004. Vainqueur de la compétition deux ans plus tard avec le Barça, l’ancien Parisien pointe un enfermement du groupe sur lui-même à l’époque.
Entre s’isoler ou faire comme d’habitude, Luis Enrique a opté pour la routine pour préparer la finale de la Ligue des champions contre l’Inter Milan. L’entraîneur du PSG a préféré garder le fonctionnement habituel, à quelques jours de l’échéance à Munich, pour éviter de perturber le groupe et de créer une pression supplémentaire. Une méthode à laquelle ne peut qu’adhérer Ludovic Giuly.
Vainqueur de la Ligue des champions avec le Barça en 2006, l’ancien international français était sur RMC dans Rothen s’enflamme ce mercredi 28 mai, pour parler de la finale perdue par Monaco en 2004. Pour l’ancien Parisien, l’ASM a trop voulu sacraliser la préparation de l’évènement, au point de tomber dans un isolement finalement nocif.
“On était pratiquement inconscients. On ne savait pas trop ce qu’on jouait. On s’est mis une pression la dernière semaine, on est partis quatre jours en Allemagne, on était coupés du monde… forcément le groupe vivait super bien mais ce n’était pas nous! On s’est mis une pression pas possible inconsciemment”, raconte Ludovic Giuly.
“Ne pas perdre d’énergie dans plein d’autres choses, à être tous les jours avec tes potes à tourner en rond”
Un enseignement qu’il tire de son expérience a “Je peux dire ça aujourd’hui parce que je l’ai gagnée avec Barcelone deux ans après et on avait fait totalement l’opposé, c’est à dire qu’on est restés à la maison, on s’est entraînés comme on faisait d’habitude, on est restés avec les supporters… C’est mieux, ça permet de rester en famille, de pouvoir parler d’autre chose, de ne pas se mettre cette pression en se focalisant sur cette finale. Garder ses habitudes qui sont hyper importantes, ne pas perdre d’énergie dans plein d’autres choses, à être tous les jours avec tes potes à tourner en rond. En 2006 avec Barcelone, on est restés comme on faisait en championnat. Et ça permet de parler d’autre chose, de te retrouver avec tes amis et ta famille et d’être présent le jour J.” Luis Enrique saura samedi s’il a fait le bon choix.