Pas moins de 79 % des usines françaises subissent des anomalies chaque mois, avec un coût moyen de 68 000 euros par heure d’arrêt, selon une étude de ABB. Une perte de compétitivité folle, mise en lumière notamment dans le dossier ArcelorMittal, que la start-up Fabriq entend résoudre en digitalisant le lean management des usines.
Cette promesse a déjà séduit de grands noms comme Airbus, Renault, Andros ou encore LVMH. Aujourd’hui, la jeune pousse a implanté sa solution logicielle dans plus de 600 usines, à travers 43 pays, avec l’espoir de faire passer un cap à l’industrie mondiale.
Il est le cofondateur de la jeune société Fabriq, née en 2019 et imaginée avec son associé François Déchelette. Depuis six ans, celle-ci se positionne sur son marché avant tout comme un Daily Management System (DMS) amélioré, ou Système de Gestion au Quotidien en français. « Nous sommes le logiciel ERP [l’Enterprise resource planning est un type de logiciel que les entreprises utilisent pour la gestion de leurs activités quotidiennes (comptabilité, achats, gestion de projets…)] de l’atelier, qui est complémentaire de l’ERP connu des industriels plutôt présent dans les bureaux. Nous nous voulons proches des opérateurs en atelier », précise l’entrepreneur.