Mars, Incorporated – qui a fait l’acquisition de la pépite française Royal Canin en 2002 – poursuit sa dynamique d’investissement en France avec plus de 100 millions d’euros annoncés pour 2025 afin de moderniser et de digitaliser son outil industriel dans l’hexagone. Dans les Hauts-de-France, l’usine Royal Canin de Les-Rues-des-Vignes, près de Cambrai, bénéficie ainsi de 23 millions d’euros pour renforcer sa compétitivité à l’échelle européenne tout en s’inscrivant dans une démarche de durabilité. « Cet investissement vise à moderniser cette usine rachetée par Royal Canin en 1976 et qui dispose aujourd’hui de la capacité de production la plus importante dans le monde avec près de 200 000 tonnes de croquettes pour chiens et pour chats », explique Cédric Malié, Président Directeur Général de Royal Canin France. « Grâce à l’intégration de technologies de pointe et à la digitalisation des processus, nous allons aussi améliorer nos performances énergétiques, optimiser nos capacités de production et répondre plus efficacement aux évolutions du marché ».
Accompagner la transition vers une industrie durable
Outre l’installation de panneaux solaires destinés à produire une énergie locale et décarbonée, l’usine Royal Canin va miser sur la méthanisation pour générer localement du biogaz à partir de ses déchets alimentaires. « Cela contribue à réduire encore la consommation de gaz et nos émissions de CO2 » précise François-Xavier Bréhon, directeur de l’usine depuis 6 ans. « Le site est passé de 200 à 225 collaborateurs (appelés Associés) entre 2020 et 2025. Ces embauches correspondent notamment à des ingénieurs pour aider à standardiser les process et des personnes pour faciliter le nettoyage qui se fait dorénavant exclusivement à sec quand, avant, c’était à l’eau. Cela contribue à réduire notre utilisation d’eau, même si nous ne sommes pas un gros consommateur ».
En lien avec le centre de R&D situé à Aimargues, dans le Gard, où se trouve le siège social mondial de Royal Canin, l’usine de Les-Rues-des-Vignes participe également au développement d’emballages recyclables avec toute la complexité que cela présente puisqu’elle exporte dans le monde entier, du Canada au Japon en passant par l’Australie et le Chili, des emballages de 50 grammes à 23 kilos.
Ces initiatives viennent conforter la volonté d’accélérer la transition écologique du site. « Par exemple, pour les échanges avec l’usine d’Aimargues, nous utilisons une plateforme multimodale à Lesquin permettant un transport par train. Le passage au camion électrique fait également partie de notre ambition, notamment pour les navettes entre notre usine et notre centre de stockage à Sailly-lez-Cambrai où LOG’S emploie plus de 100 personnes pour Royal Canin. L’arrivée du futur canal Seine-Nord pourrait aussi être une nouvelle opportunité sur le long terme » ajoute François-Xavier Bréhon.
Autant d’efforts qui s’inscrivent dans la transformation globale de l’outil industriel de Mars en France, où l’entreprise a déjà investi plus de 500 millions d’euros, tous segments confondus (Chocolat, Glaces, Food, Petcare…), ces cinq dernières années pour atteindre son objectif de « Zéro émission nette » d’ici 2050. Validée par la Science Based Targets Initiative, la stratégie climatique mondiale de Mars prévoit d’ailleurs également une réduction de 50 % de ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, malgré un contexte de forte croissance.
Un ancrage local fort et un engagement pour l’emploi
Propriétaire de Royal Canin depuis 2002, Mars réitère avec cet investissement sa volonté d’ancrer sa production dans les Hauts-de-France, renouvelant ainsi sa confiance dans les talents locaux. « Nous sommes fiers d’être pionniers de l’alimentation animale depuis près de 60 ans, avec des formules précises développées grâce à une science nutritionnelle innovante et à l’observation des chats et des chiens, explique Cédric Malié. Si nous partageons la volonté de créer un monde meilleur pour les animaux et pour la planète, nous sommes également conscients que la durabilité d’une entreprise passe avant tout par l’humain. »
Avec 5 000 collaborateurs en France et 28 000 emplois indirects générés à proximité de ses sites de production, Mars engage sa responsabilité sociétale dans les domaines de la parité, de l’inclusion et du développement continu des compétences. Dans le cadre des nouveaux investissements annoncés, l’entreprise prévoit ainsi d’accompagner ses collaborateurs dans l’évolution de leurs métiers. De nombreuses formations seront ainsi proposées pour maîtriser les outils de la digitalisation, de l’IA prédictive et les technologies des usines 4.0. « Cette dynamique s’inscrit pleinement dans notre ambition de créer de la valeur partagée pour les collaborateurs, les communautés locales et l’ensemble de notre écosystème, conclut Cédric Malié. À travers ces projets, Mars réaffirme sa confiance dans l’avenir industriel de la France et dans sa capacité à innover au service de la transition environnementale. »
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