Des lois contraignantes, des bonnes intentions, des normes bien établies… Et pourtant les inégalités salariales au détriment des femmes ne se résorbent pas vraiment. Pourquoi ? Selon la Cour des comptes, les différences de traitement ne viendraient pas d’une forme de sexisme primaire, mais plutôt de la pénalité liée à la maternité et à la parentalité.
En ce 8 mars, journée internationale des droits des femmes, vient l’heure du traditionnel bilan des inégalités salariales hommes-femmes. Nombreux sont les cadres des entreprises du CAC 40 à pouvoir témoigner des discours sur l’inclusion et la diversité, à travers les politiques de responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Sauf que ces dernières ne marchent pas. Elles seraient même « inefficaces » et fonctionneraient comme un « trompe-l’œil » selon le dernier rapport de la Cour des comptes, « Les inégalités entre les femmes et les hommes de l’école au marché du travail » paru le 27 janvier.