Ancien coéquipier de Rayan Cherki à l’OL, Saïd Benrahma s’est exprimé sur son choix de représenter l’équipe de France chez les A plutôt que l’Algérie. Pour lui, les Fennecs doivent désormais tourner la page.
C’est ce jeudi soir, du côté de Stuttgart, que Rayan Cherki pourrait faire ses grands débuts avec l’équipe de France A. Appelé pour la première fois par Didier Deschamps à l’occasion du Final Four de la Ligue des nations, avec une demi-finale programmée face à l’Espagne, avant une éventuelle finale dimanche, le jeune milieu offensif (21 ans) aura sans doute l’occasion de se montrer.
“J’aurais aimé qu’il soit avec nous”
Jusque-là, son avenir international avait fait l’objet de nombreuses rumeurs autour de sa possibilité de rejoindre une autre sélection (Algérie, Italie). Auprès de L’Équipe, lui a assuré n’avoir “jamais eu de contacts officiels” avec un autre pays que la France. Du côté des Fennecs, Saïd Benrahma a été questionné sur le sujet, ce mercredi, en zone mixte. Et son message s’est voulu très clair: il faut tourner la page.
“Il n’est pas avec nous, pourquoi vous voulez que je parle de lui? Il est parti avec l’équipe de France. Bonne chance à lui mais nous on se concentre sur l’Algérie. Ce n’est pas à moi de dire s’il a démenti ou pas, si quelqu’un lui a parlé ou pas. Il a dit ce qu’il a dit. Fin”, a réagi l’international algérien, ancien coéquipier de Cherki chez les Gones.
“Moi je lui ai déjà parlé bien sûr, j’aurais aimé qu’il soit avec nous mais c’est un choix individuel, ça vient de lui. On ne l’a pas forcé, il gère sa carrière comme il veut. Une pression ? Je ne sais pas du tout, il ne m’a rien montré. C’est un choix individuel, il a fait son choix, bonne chance à lui”, a ajouté Benrahma. L’Algérie affrontera le Rwanda ce jeudi en amical, puis la Suède mardi prochain.