Le sélectionneur de l’Italie Luciano Spalletti a réagi ce jeudi pour la première fois au refus de Francesco Acerbi de rejoindre la Squadra Azzurra, annoncé au lendemain de la finale de la Ligue des champions sèchement perdue par l’Inter Milan contre le PSG.
L’affaire est loin d’être close. Le début des éliminatoires pour la Coupe du monde 2026 de l’Italie, qui se déplacera dès vendredi en Norvège, est parasité par une polémique qui ne retombe pas: , évoquant une “question de respect”.
Directement visé, le sélectionneur de la Squadra Azzurra, Luciano Spalletti, y a réagi pour la première fois ce jeudi après-midi et n’a pas éludé la question auprès de Sky Sports. “Un jour, Acerbi m’expliquera en quoi je lui ai manqué de respect. Et je lui dirai ce que je pense du respect pour ce qu’il m’a fait à moi, et surtout à l’équipe nationale”, a sèchement rétorqué l’ancien entraîneur de Naples, de l’Inter ou encore la Roma.
Incompréhension en Italie
Alors que la polémique fait rage en Italie depuis ce week-end, on ne sait toujours pas ce que reproche exactement le défenseur de 37 ans aux 34 sélections à son sélectionneur. Faisant son annonce au lendemain de la défaite historique de son équipe en finale de Ligue des champions, Francesco Acerbi a assuré qu’il ne s’agissait pas d’un coup de “dépression” mais d’un choix bien réfléchi.
“Je ne cherche ni excuses ni faveurs, mais j’exige le respect. Et si ce respect manque à ceux qui devraient diriger un groupe, alors je préfère me retirer, a-t-il notamment expliqué dans un long message sur Instagram. Je ne suis pas quelqu’un qui s’accroche à une convocation: j’ai toujours tout donné, mais je ne resterai pas là où je ne suis plus vraiment désiré et il est clair que je ne fais pas partie du projet du sélectionneur.”
Une déclaration choc qui n’a pas manqué de faire réagir le monde du football italien. L’ancien capitaine de la sélection Gianluigi Buffon n’a pas été tendre avec son ancien coéquipier. “Un footballeur ne dit pas non à Spalletti, il dit non à quelque chose de plus grand: l’Italie”, a jugé l’ancien gardien du PSG.
De son côté, Gianluigi Donnarumma n’y a pas été aussi fort ce mercredi en conférence de presse, mais sans oublier de lâcher une petite pique insidieuse. “Nous aurions certainement trouvé Acerbi utile, a d’abord habilement commenté le gardien du PSG. Mais je pense que chacun est responsable de ses actes et ceux qui viennent ici savent qu’ils doivent tout donner.” Avant d’ajouter: “C’est une fierté de faire partie de l’équipe nationale, du monde italien. Depuis tout petit, le plus important est de porter le maillot bleu. Ce maillot est une immense fierté et il faut tout donner.”