EXCLUSIF. Les choses s’accélèrent pour Altice. L’audience d’ouverture de la procédure de sauvegarde accélérée s’est tenue lundi 2 juin au tribunal des affaires économiques de Paris, selon les informations de La Tribune. Après la nomination de l’administrateur judiciaire, Frédéric Abitbol, la semaine dernière, l’accord avec les créditeurs va donc pouvoir être définitivement signé après huit semaines de délai incompressible, lors d’une audience qui se tiendra fin juillet. La clôture de ce chapitre lance automatiquement la prochaine étape : la vente d’Altice au plus offrant, après avoir géré, fin novembre 2024, les déboires de sa dette colossale.
Si les candidats français sont attendus au tournant, des noms d’acteurs étrangers circulent avec insistance. Comme le fonds d’infrastructure américain KKR ou l’opérateur télécoms émirati Etisalat. La Said Telecom Company (STC), opérateur saoudien et premier actionnaire de l’espagnol Telefónica, n’a pas démenti son intérêt pour la cible, qui regroupe plusieurs marques comme SFR ou Red by SFR, leurs fichiers clients avec 25 millions d’abonnés fixes et mobiles, des boutiques, des fréquences et des réseaux de fibres optique comme XP Fibre. Mais ce scénario est-il crédible ?