Chacun le sait, Vladimir Vladimirovitch Poutine est un homme bon. À 72 ans, c’est comme s’il s’était amélioré avec le temps. La preuve, cette semaine, il a tenu à célébrer la Journée des droits des femmes du 8 mars avec un peu d’avance. Il s’est donc rendu à l’antenne moscovite de la Fondation des défenseurs de la patrie pour une table ronde avec des mères et des épouses de soldats engagés dans cette fameuse « opération spéciale » déclenchée le 24 février 2022 en Ukraine.
Mais pourquoi la compare-t-il autant avec une vraie guerre, celle dont « l’arrière du front est si crucial » pour les soldats en première ligne ? Pourquoi se plaît-il à rappeler que « dans les tranchées, il n’y a pas d’athées », comme s’il était convaincu que Dieu reconnaîtra les siens parmi les dizaines de fantassins qui meurent chaque jour dans les combats en Ukraine ?