Les élections de Javier Milei puis de Donald Trump ont insufflé un « vent de liberté » qui se traduit par une remise en cause radicale du rôle de l’État dans l’économie. En Europe, les droites sont toutes tentées d’appliquer ces préceptes probusiness pour conquérir le pouvoir.
C’est un mouvement qui prend la forme d’une tronçonneuse ou d’une casquette rouge siglée « Maga » et n’a réellement pris le pouvoir que de l’autre côté de l’Atlantique… pour le moment. Car la vague libérale déclenchée par les victoires électorales de Javier Milei (décembre 2023) puis de Donald Trump (novembre 2024) semble prête à submerger la vieille Europe.
Le monde occidental paraît fasciné par les vociférations de l’« anarcho-capitaliste » Javier Milei, qui fait la liste des administrations qu’il compte supprimer au cri de « Afuera ! » (« Dehors ! »). Il se pâme, mi-effrayé, mi-admiratif, devant les projets d’Elon Musk, l’homme le plus riche du monde, bras droit de Donald Trump, qui fabrique des voitures électriques, fait décoller des fusées et promet de limoger des fonctionnaires à la pelle par l’entremise de son Doge (Department of Government Efficiency, le département de l’Efficacité gouvernementale).