En France, les espoirs de la droite populiste, incarné à l’étranger par Donald Trump et Javier Milei, s’incarnent majoritairement dans le Rassemblement national (RN) et sa politique économique parfois qualifiée de « socialiste ». La formation à la flamme est ainsi le théâtre d’une lutte interne entre ceux qui estiment que son succès est justement dû à cette dimension gaullo-bonapartiste, attachée aux intérêts des classes populaires, et ceux qui considèrent que cette originalité est devenue un facteur bloquant.
Les libéraux y voient le signe d’un particularisme hexagonal qui pousserait irrémédiablement la France à révérer le rôle de l’État : chez nous, les espoirs de la droite populiste s’incarnent majoritairement dans le Rassemblement national et sa politique économique parfois qualifiée (une exagération) de « socialiste ».