La spirale négative se poursuit et s’aggrave pour le Stade de Reims qui enchaîne une nouvelle défaite en championnat face à Auxerre (0-2), ce dimanche. C’est le quatorzième match de suite sans la moindre victoire en Ligue 1 pour les Rémois, complètement désunis sur le terrain, qui ont vu leurs supporteurs monter le ton en tribune.
Une grave crise qui se poursuit. Alors que le Stade de Reims n’a plus connu la victoire en Ligue 1 depuis début novembre, ça n’a pas manqué face au promu Auxerre (0-2) ce dimanche dans le cadre de la 15e journée de Ligue 1.
Si les Auxerrois se rapprochent un peu du maintien grâce à ce succès capital offert par les réalisations de Théo Bair (15e) puis Hamed Junor Traorè (24e), côté Rémois cette nouvelle défaite inquiète: c’est le cinquième revers de suite avec zéro but marqué depuis le limogeage d’Elsner, remplacé par Samba Diawara début février.
Preuve de la montée en puissance des tensions entre les Ultrem – les ultras rémois – et la direction du club, de nouvelles banderoles incendaires ont été accrochés en tribune. Des protestations qui rajoutent aux précédentes baches déployées vendredi matin sur les grilles du centre d’entraînement.
Ce dimanche, les supporteurs du club ont enchaîné les chants insultants envers le président Caillot et les actions de chambrage contre les joueurs comme quelques chenilles pour montrer leur désintéret face au spectacle offert. Les joueurs venus en bas de la tribune, ont été conspué à la fin de cette rencontre marquée notamment par la grosse colère du gardien Yehvann Diouf contre Valentin Atangana lors de l’ouverture du score (15e) avant d’être séparés par ses coéquipiers.
Un calendrier à venir qui ne rassure pas
Seul un petit point sépare Reims du barragiste havrais après cette nouvelle défaite. Une spirale négative qui pourrait s’accentuer dans les prochaines semaines au vue du calendrier peu clément qui les attend: une réception de l’Olympique de Marseille (2e) dans deux semaines avant de faire face à Strasbourg (6e) puis Lens (8e). Des chocs qui risquent d’engluer encore plus les Rémois dans la crise, eux qui n’ont pris qu’un seul petit point à l’extérieur en 2025.