Le PSG a réussi son entrée en lice à la Coupe du monde des clubs 2025 en surclassant l’Atlético de Madrid, ce dimanche au nord de Los Angeles (4-0). Sur la lancée de leur sacre en Ligue des champions, les joueurs de Luis Enrique ont livré une prestation de haute volée face aux Colchoneros. De quoi lancer idéalement leur tournoi sous le soleil californien.
La décompression attendra encore un peu. Deux semaines après avoir décroché sa première Ligue des champions, en étrillant l’Inter lors d’une finale de rêve à Munich (5-0), le PSG n’a pas décéléré. Au contraire. Fort de son nouveau statut, le club de la capitale a parfaitement réussi son entrée en lice à la Coupe du monde des clubs 2025. Les joueurs de Luis Enrique ont surclassé l’Atlético de Madrid lors de leur premier match dans le groupe B, ce dimanche à Pasadena, au nord de Los Angeles (4-0).
Sur la pelouse du Rose Bowl, qui a accueilli la finale du Mondial 1994 entre le Brésil et l’Italie (0-0, 3 tab à 2), les Parisiens ont étalé leur supériorité dans tous les compartiments. Sous le soleil californien, les champions d’Europe ont totalement étouffé les Colchoneros de Diego Simeone. Fidèles à leur style, les coéquipiers de Marquinhos ont alterné les temps de possession, les enchaînements techniques et les pressings intenses. De quoi éteindre les velléités des Madrilènes, dépassés par la maîtrise de leurs adversaires.
Vitinha élu homme du match
Et contrairement à leur dernière confrontation, lorsque l’Atlético s’était imposé au Parc des Princes après avoir subi toute la rencontre en phase de groupe de la Ligue des champions le 6 novembre (1-2), le PSG a cette fois fait preuve d’efficacité. En l’absence d’Ousmane Dembélé, toujours convalescent, et Bradley Barcola, finalement forfait, Fabian Ruiz s’est chargé de débloquer le score d’une frappe placée à l’entrée de la surface (19e).
Peu avant la pause, Vitinha a enfoncé le clou en percutant plein axe, avant d’ajuster Jan Oblak d’un enroulé du droit (45e+1). Le milieu de terrain portugais, élu homme du match, a livré un nouveau match impressionnant dans l’entrejeu, en récupérant des ballons et en dictant le tempo du match grâce à sa vista et sa sérénité technique.
Kvaratshelia omniprésent, Mayulu encore buteur
A l’image de sa finale de C1, Kvicha Kvaratskhelia a encore été omniprésent sur son aile gauche. Le dynamiteur géorgien a même failli alourdir le score au retour des vestiaires, mais son tir puissant du droit a été détourné in-extremis sur la barre par Jan Oblak. Aligné à droite, Désiré Doué a connu plus de déchet, même s’il a posé pas mal de soucis avec ses percussions incessantes.
Après un but refusé à l’Atlético de Madrid pour une faute au début de l’action et l’exclusion de Clément Lenglet à un quart d’heure de la fin, Paris a tué tout suspense grâce à l’un des héros inattendus de sa finale de Ligue des champions. Quelques instants après son entrée en jeu, Senny Mayulu a corsé l’addition, comme à Munich. Mais cette fois, le titi de 19 ans est resté sobre au moment de célébrer, comme s’il commençait à s’habituer à briller au plus haut niveau. Kang-in Lee a finalement ajouté un but de plus sur penalty dans les derniers instants, en remerciant Vitinha de l’avoir laissé tirer.
Prochain match face au Botafogo de John Textor
De quoi ravir Luis Enrique, qui a profité de la fin de rencontre pour faire tourner son effectif et laisser certains cadres souffler un peu. Une manière d’anticiper la suite de la compétition, alors que Paris a annoncé être venu aux États-Unis pour viser un quintuplé légendaire. Après cette démonstration inaugurale, les Parisiens, en tête de leur poule, ont désormais rendez-vous avec le Botafogo de John Textor dans la nuit de jeudi à vendredi à 3h du matin (heure française), toujours au Rose Bowl de Pasadena. Avec déjà un pied en huitièmes de finale.