À la veille du sommet du G7 à Kananaski présidé par le Canada, une question s’impose : l’égalité entre les femmes et les hommes restera-t-elle une priorité face aux urgences géopolitiques, économiques, climatiques et technologiques ? Ou sera-t-elle reléguée au second plan, comme trop souvent en temps de crise ?
La mise en garde de Simone de Beauvoir « Les droits des femmes ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes votre vie durant. » résonne tragiquement. Partout, les droits des femmes vacillent, pris en étau entre « backslash » idéologique, régression des droits sexuels et reproductifs, remise en cause des politiques DEI (diversité, équité, inclusion), et violences sexuelles, en particulier dans les zones de conflit. Le risque est que l’égalité soit la grande oubliée du tumulte mondial.