Invité du Canal Football Club ce dimanche, Pierre Sage est revenu sur son aventure – sa première en tant que coach principal – à la tête de l’Olympique lyonnais, qui s’est terminée fin janvier. Il a notamment détaillé les contours de sa relation avec le président américain de l’OL, John Textor.
Quand le coach de l’OL Paulo Fonseca débute ce dimanche face à Nice le premier de ses nombreux matchs de suspension suite à son coup de sang contre l’arbitre du match face à Brest, Benoît Millot, son prédécesseur est invité sur un plateau télé pour évoquer… son rôle de coach à l’OL pendant un peu plus d’un an.
Hasard du calendrier ou non, Pierre Sage était l’invité du Canal Football Club ce dimanche, quelques jours après l’annonce de la lourde sanction touchant son successeur (9 mois à l’écart du banc). Et s’il n’a pas été question d’un retour potentiel de Sage pour combler cette absence en bord terrain, celui-ci s’est tout de même allé à quelques anecdotes sur son aventure en tant que manager du club lyonnais.
L’étonnante confession de Sage sur sa double casquette “de coach et de banquier”
L’homme de 45 ans a notamment évoqué sa relation avec son président d’alors, l’Américain John Textor. Une relation assez particulière où l’ancien entraîneur des équipes de jeunes de l’OL cumulait un peu les casquettes.
“Il y a un deal qu’on avait dessiné quasiment dès le départ de la collaboration. À partir du moment où celle-ci s’est officialisée, il disait que j’étais à la fois l’entraîneur mais aussi le banquier, donc les choses étaient très claires. Par rapport à cela, il y a une valorisation des joueurs à assurer, et à équilibrer. Quand certains perdent de la valeur parce qu’ils jouent moins, peut-être que d’autres en gagnent beaucoup parce qu’ils jouent plus. Cela faisait partie de mon logiciel.”
Pierre Sage a également confirmé son souhait de poursuivre sa carrière en tant qu’entraîneur, en révélant que le choix de son prochain club sera “probablement le plus important”. Sans doute celui qui pourra lui ouvrir encore davantage de portes après sa belle année passée à la tête de l’OL… ou obscurcir un petit peu son horizon.