Buteur sur penalty pour Benfica face à Boca Juniors (2-2), Angel Di Maria a semblé adresser un geste d’excuse en direction des supporters du club argentin. Ce qu’il a démenti à l’issue du match en clarifiant sa célébration.
Non, Angel Di Maria (37 ans) ne s’est pas excusé auprès des supporters d’un club où il n’a jamais joué. La célébration du milieu offensif du Benfica après son penalty face à Boca Juniors (2-2), lundi lors de la Coupe du monde des clubs, a fait l’objet de nombreuses interprétations en Argentine. Le champion du monde a d’abord levé la main droite dans le ciel, comme s’il refusait d’exulter après sa réalisation, avant de mettre ses deux mains en forme de cœur en direction des tribunes. A l’issue de la rencontre, l’international argentin (145 sélections, 31 buts) a clarifié son geste en assurant qu’il ne s’était pas excusé auprès des supporters argentins.
“J’ai salué ma famille qui était là-haut”
“Non, j’ai salué ma famille qui était là-haut, mais bon, tout le monde dit que je me suis excusé”, a-t-il déclaré face à la presse. “Enfin, ça m’est égal. J’ai ressenti de l’affection, c’est normal. S’il les adversaires me chargent, c’est logique, je porte un autre maillot. J’ai eu l’occasion de marquer. C’est le football et tout le monde le comprend.”
S’il n’a jamais joué à Boca Juniors, Di Maria avait été approché par le club de Buenos Aires pour y signer en 2007. Mais il avait préféré partir en Europe et rejoindre le Benfica Lisbonne avant de mener une brillante carrière au Real Madrid, Manchester United, au PSG et à la Juventus. Après le Mondial des clubs, il reviendra à Rosario Central, son club formateur.
Et s’il n’a jamais porté les couleurs bleu et jaune de Boca, les fans lui accordent un certain respect manifesté lors de la rencontre. “C’est très agréable d’avoir les applaudissements d’autres supporters que ceux de Central. Je porte un maillot différent en ce moment, mais ils (les supporters) m’ont quand même soutenu, et j’en suis reconnaissant”, a-t-il confié.
L’ancien Parisien, qui a chaleureusement salué son ancien partenaire au PSG Edinson Cavani (2015-2020) avant la rencontre, confie avoir aussi compris les quelques insultes reçues du bouillant public argentin, comme un avant-goût de ce qui l’attend en championnat argentin la saison prochaine. “Quand je portais le maillot de l’équipe nationale, j’ai reçu des ovations et maintenant si je porte un autre maillot, il est évident que cela peut arriver”, a-t-il conclu.