Alors qu’il s’apprête à diriger son premier match avec Al-Hilal, ce mercredi (21h) contre le Real Madrid à la Coupe du monde des clubs, Simone Inzaghi balaie l’idée selon laquelle son départ a perturbé l’Inter Milan avant sa finale de Ligue des champions lourdement perdue contre le PSG (5-0).
Simone Inzaghi ouvre un nouveau châpitre de sa carrière, ce mercredi (21h) sur le banc d’Al-Hilal, contre le Real Madrid à la Coupe du monde des clubs. Mais le précédent était encore bien présent en conférence de presse, mardi. Le technicien italien a dû répondre sur les circonstances de son départ de l’Inter Milan, dont les contours se sont dessinés avant la finale de la Ligue des champions, lourdement perdue face au PSG (5-0), le 31 mai dernier. Il dément l’idée selon laquelle son départ à venir a pu perturber ses joueurs avant ce choc.
“Si c’est le prix à payer…”
“Aujourd’hui, comme cela a souvent été le cas au cours de mes quatre années à l’Inter, j’ai tout entendu et tout écouté”, a déclaré l’entraîneur, qui également perdu une finale de C1 avec le club milanais contre Manchester City en 2023 (1-0). “Si c’est le prix à payer pour mes quatre années à l’Inter, je suis heureux de le payer, mais ce n’est rien comparé au bien que j’ai reçu de tout le monde. Je parle de l’Inter, des supporters, des dirigeants, des joueurs et de l’Inter”, a-t-il ajouté.
“Je sais que cela va me manquer, que tout va me manquer, même cela. Même les accusations les plus injustes qui ont été lancées au cours des quatre dernières années. Mais j’ai été très heureux, j’ai tout donné et j’ai travaillé en étroite collaboration avec le club et les dirigeants. Bref, je pense qu’eux aussi, pour le bien de l’Inter, étaient convaincus que la bonne chose à faire était de séparer nos chemins, avec beaucoup de douleur de la part de tout le monde”, a-t-il expliqué.
Inzaghi a défendu son choix de passer d’un club européen de premier plan à la lucrative Pro League saoudienne, où selon plusieurs médias il toucherait un salaire de 26 millions d’euros par saison. “J’ai accepté le défi et je suis sorti de ma zone de confort après plusieurs années à l’Inter. Je veux changer ma façon de penser, mon style de jeu et essayer de nouvelles choses”, a-t-il indiqué. “Il n’y avait pas d’autre équipe que je voulais entraîner. J’ai donc choisi Al Hilal”, a affirmé le coach de 49 ans.
“La décision a été prise, mais elle n’a pas été signée avant la finale, simplement parce que, par respect, il nous a demandé d’attendre, ce qui est tout à fait normal”, a révélé à la BBC mardi l’Espagnol Esteve Calzada, directeur général d’Al-Hilal.