Sergio Ramos (39 ans) a ouvert la marque sur une action répétée à plusieurs reprises par Monterrey avant son premier match contre l’Inter Milan (1-1) ce mardi lors de la Coupe du monde des clubs.
Comme aux plus belles heures de son immense carrière. Sergio Ramos s’est élevé dès haut dans le ciel de Pasadena, mardi, pour ouvrir le score d’une superbe tête lors du match nul entre Monterrey et l’Inter Milan (1-1) à la Coupe du monde des clubs 2025. À 39 ans, le défenseur espagnol a rappelé qu’il n’avait rien perdu de sa détente, ni de son sens du timing dans le jeu aérien où il a tant brillé sous les couleurs du Real Madrid (2005-2021).
Et cette grande force avait été ciblée comme l’un des atouts des Rayados face au dernier finaliste de la Ligue des champions. L’entraîneur Domenec Torrent explique avoir spécifiquement travaillé sa stratégie offensive sur l’aisance aérienne du champion du monde 2010.
“On s’est entraîné sept fois sur le but de Sergio”
“On travaille dur sur coups de pied arrêtés”, a confié le technicien à l’issue de la rencontre. “On s’est entraîné six ou sept fois hier sur le but de Sergio. Il faut les répéter pour avoir une chance. En fin de compte, sur coups de pied arrêtés, quand on est inférieur à son adversaire sur le papier, la première chose à faire est de bien se gérer et d’en profiter. Les coups de pied arrêtés en font partie, et on est venus ici pour se battre et essayer, surtout contre un si grand club.”
L’Inter Milan a égalisé par Lautaro Martinez (42e) mais n’a pas réussi à forcer le verrou des Rayados, fiers d’avoir accroché un cador européen. “On a joué contre l’une des équipes les plus importantes d’Europe”, a ajouté Torrent. “Ils ont remporté le championnat italien (en 2024, NDLR). Tout le monde connaît l’Inter. On disait qu’on était convaincu de nos options, et on les a eues. On a tiré sur le poteau (par Sergio Canales) où on aurait pu marquer, et on a résisté quand ils nous ont dominés.”
Un résultat plein d’orgueil pour l’équipe mexicaine. “Le public a été très bon, c’est un point très important, car je suis sûr que si on avait parié hors du Mexique, tout le monde aurait pensé que l’Inter gagnerait, mais aux Rayados, on veut montrer qu’on a une si bonne équipe qu’elle ne baisse jamais les bras”, a conclu Torrent.
Son joueur, Johan Rojas (22 ans), lui a emboîté le pas sur le thème du “petit qui a regardé l’ogre dans les yeux”. “L’Inter était favori, et soudain, nous avons révélé que nous étions de jeunes joueurs qui n’existaient même pas au regard du monde. Et aujourd’hui, ils nous voient avec un regard différent, et je sais qu’ils vont nous traiter différemment”, a-t-il conclu.