Pendant vingt ans, Nicolas Lerouge a été pilote de transport au sein de l’armée de l’air. Désormais formateur, il revient sur cette expérience unique dans les airs, au sein d’un corps professionnel qui lui a beaucoup appris. Pour « Marianne », il raconte son premier et son dernier jour de boulot
Étant fils de militaire, j’ai eu la chance de prendre l’avion dès mon plus jeune âge. C’est à 5 ans que j’ai attrapé le virus de l’aviation, lorsque mon père a été muté en Guadeloupe et que j’ai fait mon premier vol en avion de ligne, sur un transatlantique. Mais, cela n’allait pas s’arrêter là ! Lors de ce séjour outre-mer, j’ai eu l’occasion de voler dans un C-160 Transall, notamment dans le cockpit.
Ces premiers contacts avec les airs ont planté une graine dans mon cerveau qui a continué à germer tout au long de mon adolescence. Je savais que je voulais être pilote militaire, tant l’éventail des missions était large en comparaison de l’aviation civile.