Le temps redevient doux mais attention aux averses. Voilà une phrase qui correspond parfaitement à la météo, mais aussi à l’activité des sociétés civiles de placement immobilier (SCPI). Ces fonds possédant un parc immobilier (de bureaux, commerces, entrepôts ou résidences) et redonnant les loyers aux investisseurs particuliers sous forme de dividendes ont connu une véritable crise depuis deux ans.
À cause de la raréfaction des acheteurs, bloqués par des crédits immobiliers devenus trop chers, les SCPI ont vu les prix de certains de leurs biens dégringoler. Une chute qui a nui aux parts achetées par les épargnants – en direct ou au travers d’une assurance-vie – puisque ces dernières représentent une partie du parc et évoluent donc en fonction de la valeur de ce dernier.