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Lyon (Rhône).– Devant le tribunal administratif de Lyon, lundi 10 mars, le groupe scolaire musulman Al-Kindi a joué gros. Ses financements d’abord, mais, surtout, sa réputation. Il y a deux mois, la préfecture du Rhône a décidé de rompre les contrats qui liaient l’État à l’établissement (un pour le primaire, un pour le collège et un pour le lycée). En réponse, Al-Kindi a saisi la juridiction administrative pour faire annuler la décision concernant le lycée, dont l’ensemble des classes sont sous contrat.