Dans une proposition de loi « omnibus », la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, propose d’alléger les obligations de reporting environnemental et social, de 80 % des entreprises, à savoir celles de moins de 1 000 salariés. ONG et syndicats dénoncent un recul historique. Le patronat est divisé et les experts circonspects.
Mario Draghi a été entendu. À l’automne dernier, l’ancien directeur de la Banque centrale européenne (BCE) alertait dans un rapport sur le décrochage économique de l’Europe vis-à-vis des États-Unis et de la Chine. Et recommandait à l’Union européenne (UE) de simplifier les réglementations européennes en matière environnementale et sociale. Message reçu par Ursula von der Leyen : pour doper le dynamisme des entreprises européennes, la présidente de Commission européenne propose d’alléger de 35 % la bureaucratie pesant sur les PME d’ici la fin de son mandat actuel. Elle espère même que cette simplification leur fera gagner 6,3 milliards d’euros. Comment ?