Guerre en Ukraine, affrontements au Proche-Orient, situation tendue en mer de Chine : face à la menace de plus en plus prégnante de nouvelles offensives, la France, l’un des piliers de l’OTAN, se réarme à tour de bras. Elle tente parallèlement de mettre les bouchées double pour rattraper son retard en matière de drones à moyenne altitude et longue distance (male). La visite le 27 février dernier à l’aéroport de Blois-Le Breuil du ministre des armées Sébastien Lecornu, lors de la présentation du drone Aarok du fabricant Turgis & Gaillard, est venu confirmer le volontarisme français.
Si aucune commande n’a été enregistrée dans le Loir-et-Cher, l’engin sans pilote restant à l’état de prototype et soumis à une batterie d’homologations et de certifications règlementaires, le fabricant français tient la corde vis-à-vis du ministère. Associé à une station au sol fabriquée par Safran, le drone français devrait d’ores et déjà recevoir de la part de Balard un contrat d’aide au développement lors du prochain Salon aéronautique du Bourget du 16 au 22 juin.