CHASSENET / BSIP via AFP
Ni viande, ni poisson
Par Marianne
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Dans une étude publiée ce jeudi 13 mars, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) s’est penchée sur les bénéfices et les risques pour la santé du régime végétarien, excluant la consommation de chair animale. Ainsi, les « végés » ont moins de risques de développer certaines maladies comme le diabète de type 2 ou le cancer, mais souffrent plus souvent de carences.
Quel est l’impact du régime végétarien sur notre santé ? C’est ce qu’ont cherché à comprendre des experts de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), dont l’étude a été publiée ce jeudi 13 mars. Rappelons que le terme « végétarien » englobe les régimes alimentaires excluant la consommation de toute chair animale – viandes, poissons, mollusques et crustacés.
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Ainsi, selon l’Anses, ce régime permet de prévenir certaines maladies. En comparaison avec les non-végétariens, il est en effet associé à un risque plus faible de développer un diabète de type 2, mais également de certaines pathologies telles que les cardiopathies ischémiques (causées par un rétrécissement des artères coronaires), les troubles ovulatoires, des maladies ophtalmologiques et gastro-intestinales. En outre, le risque de développer un cancer (prostate, estomac, sang) est également plus faible chez les personnes ne consommant pas de chair animale.
Risques de carences
En revanche, ces dernières présentent un risque plus élevé de fractures osseuses et d’hypospadias (malformation congénitale de l’urètre). Par ailleurs, les « végés » auraient plus tendance à manquer fer, iode, vitamines B12 et D, et fixent moins bien le calcium et le phosphore. À cela s’ajoutent, pour les végétaliens – qui ne consomment aucun aliment d’origine animale –, des carences fréquentes en vitamine B2 et en zinc.
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Face à ce constat, l’Anses a émis plusieurs recommandations, en parallèle d’une alimentation équilibrée, associant fruits, légumes, légumes secs, et glucides. Par exemple, l’agence préconise la consommation de 10 à 15 grammes de levure de bière par jour pour éviter certaines carences.
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Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne