Pour Ahmed al-Charaa, le nouvel homme fort de la Syrie, la situation se complique. Le pacificateur autoproclamé fait face à des massacres de masse contre les Alaouites commis par ses affidés. Dans le même temps, la Turquie et Israël placent leurs pions au sud et au nord d’un pays qui n’en a pas fini avec ses démons.
Pour Abou Mohammed al-Joulani, alias Ahmed al-Charaa, les temps redeviennent difficiles. Le leader Syrien, qui avec ses troupes appuyées par la Turquie avait fait chuter Bachar al-Assad en décembre dernier, n’arrive plus à tenir sa promesse : éviter le bain de sang intercommunautaire en Syrie. En l’espace d’une semaine, entre 1 130 et 1 500 personnes (majoritairement des civils) ont été tuées entre Lattaquié et Tartous. L’étincelle qui a mis le feu aux poudres ? Des témoins parlent d’une embuscade attribuée à d’anciens membres de l’armée de Bachar qui aurait d’abord visé une patrouille de la nouvelle sécurité générale syrienne dans le village de Beit Ana.