Décisif à deux reprises lors du Classique dimanche, Fabian Ruiz est devenu un indéboulonnable de Luis Enrique et du PSG. Avec Paris, l’Espagnol n’a perdu aucun de ses 48 derniers matchs en Ligue 1, égalant la plus longue série d’invincibilité d’un joueur dans le Championnat de France, réalisée par un autre Parisien.
De méprisé à porte-bonheur. Voilà la trajectoire ascendante qu’a empruntée Fabian Ruiz avec le maillot du Paris Saint-Germain sur le dos, ces derniers mois. Anecdotique la saison dernière dans le milieu parisien, où il n’était qu’un simple élément de rotation, l’Espagnol de 28 ans est devenu un indispensable de Luis Enrique et du PSG.
De tous les matchs importants, Ruiz était titulaire à Liverpool mardi et contre l’OM ce dimanche, pour le nouveau succès des Invincibles parisiens. Et si les joueurs de la capitale sont invincibles, ils le doivent en grande partie à leur talisman espagnol, qui a égalé au Parc des Princes un sacré record en Ligue 1.
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Aussi bien que Marquinhos, Vitinha à l’affût
Depuis mai 2023, Ruiz n’a perdu… aucun de ses 48 derniers matchs de Ligue 1 avec le PSG, ce qui fait de cette série la plus longue de l’histoire pour un joueur en championnat, à égalité avec Marquinhos (mai 2014-mars 2016) – et suivi de près par Vitinha, sur une série similaire de 46 rencontres sans défaite. Une prouesse pour un joueur souvent décrié depuis son arrivée à Paris à l’été 2022, mais qui est en train de renverser l’opinion populaire.
“Il a parfois été critiqué, mais c’est l’un de mes meilleurs milieux de terrain”, disait Luis Enrique mi-février à son sujet. “Il sait jouer en fonction de ses coéquipiers. Il peut faire des passes décisives, jouer entre les lignes, jouer sans ballon, créer des occasions, il a une bonne frappe…”
Si beaucoup retiendront le nouveau but d’Ousmane Dembélé, il faudra aussi se rappeler de ce 109e Classique cette nouvelle prestation ultra-complète de l’international ibérique. Préféré à Joao Neves aux côtés de Vitinha et Warren Zaïre-Emery, Fabian Ruiz a été de tous les bons coups de la soirée. Bouclant sa prestation par deux passes décisives, ses sixième et septième de la saison.