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Financement de la défense : quels produits votre banque pourrait vous proposer ?

mars 20, 2025
in @La Tribune, Économie
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Financement de la défense : quels produits votre banque pourrait vous proposer ?
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La Tribune - Economy

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Les téléphones des banquiers risquent de ne pas arrêter de sonner. Ce jeudi, le ministre de l’Économie a annoncé la création d’un nouveau placement grand public, disponible à partir de 500 euros, pour financer la défense française. Une annonce lâchée au moment ou les entreprises du secteur de la défense vont avoir besoin de « près de 5 milliards d’euros » afin de monter en cadence dans le cadre de l’effort national de défense, a expliqué Éric Lombard. C’est dans ce cadre que la banque publique d’investissement, Bpifrance, va lancer ce nouveau fonds de capital-investissement (aussi appelé private equity) de 450 millions d’euros.

Beaucoup d’argent reste cependant encore à trouver pour permettre aux 4 500 entreprises (ETI et PME) de la base industrielle et technologique de défense de monter en cadence et être prêt pour une éventuelle attaque de la Russie sur le sol européen. Pour trouver ces fonds, le gouvernement louche sur la manne des 6 000 milliards d’euros dont les Français disposent en épargne.

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Les assurances-vie et les plans d’épargne retraite visés

« Je demande aux grands réseaux bancaires, d’assurance, de conseillers financiers de proposer aux Français des produits permettant de financer l’effort de défense », a d’ailleurs déclaré le ministre de l’Économie, Éric Lombard, le 14 mars.

Quels autres placements pourraient donc être proposés aux épargnants ?

« Le plus rapide et le plus efficace serait de créer des fonds d’investissement éligible à l’assurance-vie en unité de compte ou au plan épargne retraite (PER) », analyse pourLa TribunePhilippe Crevel, directeur du Cercle de l’Épargne.

Ces deux enveloppes apportant une fiscalité avantageuse aux épargnants peuvent accueillir une grande diversité de produits financiers, des obligations à la prise de capital dans des petites entreprises grâce au private equity en passant par des actions en Bourse. Surtout, elles sont très populaires. Les assurances-vie cumulent aujourd’hui 2 600 milliards d’euros d’en-cours selon France Assureurs quand le PER en cumule 108 milliards.

Le private equity au cœur du réarmement

Au sein de ces enveloppes, les fonds que les banques vont proposer à leurs clients ne devraient cependant pas comporter d’actions, « car les grandes sociétés cotées n’ont pas de problème de financement », explique Philippe Crevel. L’objectif de cet appel aux financements est, en effet, d’aider les petites et moyennes entreprises, qui travaillent comme sous-traitants des grands groupes d’armement et de défense.

Pour financer les PME et ETI du secteur, ces fonds pourraient donc être composés d’obligations qui permettent aux entreprises de s’endetter en dehors du circuit bancaire. Mais le ministre de l’Économie a insisté ce jeudi sur la nécessité de leur apporter « des fonds propres, des capitaux nouveaux. » Autrement dit, le futur des PME et ETI françaises dépendra du private equity. Si un premier fonds a déjà été annoncé par Bpifrance ce matin, il en faudrait bon nombre d’autres pour récolter cinq milliards d’euros.

Un produit loin d’être populaire

Un véritable défi car le capital-investissement « ne représente qu’une dizaine de milliards d’euros d’en-cours, en France, ce qui n’est qu’une toute petite part des assurances-vie », met en garde le directeur du Cercle de l’Épargne.

Encore peu accessible et connu du grand public, en comparaison avec la Bourse, ce mode de financement des petites entreprises souffre surtout d’une image de placement risqué puisqu’il sert souvent à financer des start-up… plus fragiles que des grandes entreprises. Sur ce point, Philippe Crevel se veut rassurant.

« Le private equity dans la défense n’est pas risqué car il devrait y avoir des bénéfices ces prochaines années avec l’augmentation de la demande par la commande publique », assure l’expert de l’épargne.

Mais le capital-investissement fait face à un autre problème : le manque de liquidité. Alors que vendre une action en Bourse ne dure généralement que quelques secondes, vendre des parts d’un fonds de private equity peut durer plusieurs semaines à plusieurs années en attendant qu’un acheteur se présente.

Ce problème peut être évité si « de gros investisseurs sont présents tels que des banques et des assureurs qui sont capables d’acheter un grand nombre de parts ce qui permet de faire sortir plus rapidement les petits épargnants qui souhaitent reprendre leur argent », détaille Philippe Crevel.

Pour le fonds annoncé ce jeudi par le ministre, les sommes investies seront cependant bloquées durant au moins 5 ans. « C’est du capital d’entreprise, il faut [le temps] que les entreprises montent en régime » avant de retirer l’argent investi, a justifié Éric Lombard.

Du temps qui sera aussi incompressible concernant les rendements. « Au début, les entreprises ne dégageront peut-être pas de bénéfices car elles devront amortir leur investissement », ajoute Philippe Crevel qui estime néanmoins que « ce devrait être de bons investissements à moyen et long terme ».

Reste à convaincre les Français. Selon un sondage Ifop, seuls 44 % d’entre eux seraient prêts à investir dans un produit d’épargne lié à la défense et au réarmement.

Quid des livrets réglementés ?

Le financement de la défense pourrait aussi passer par les livrets réglementés. Le plus connu d’entre eux, le Livret A cumule, en effet, 442 milliards d’euros d’en-cours. Ce placement pourrait d’ailleurs être en partie détourné pour « financer les infrastructures de défense (…) mais pas sur le matériel d’armement qui relève de l’État», a cependant confié Eric Lombard sur BFMTV dimanche.

L’État pourrait cependant créer de nouveaux livrets dédiés à la défense. C’était d’ailleurs une proposition de l’ancien Premier ministre Michel Barnier. « Mais le livret défense bute sur des problèmes techniques. Il faut passer par un vote au Parlement, puis demander aux banques de le distribuer ce qui va prendre une à deux années », regrette Philippe Crevel. Ce dernier ne croit d’ailleurs pas au financement par les livrets réglementés.

« C’est long à mettre en place et si c’est trop compliqué, ce n’est pas distribué par les banques », conclut-il.

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Maxime Heuze

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