Romelu Lukaku (31 ans), attaquant de la Belgique, confie avoir envisagé de prendre sa retraite internationale après l’élimination en huitième de finale de l’Euro 2024 contre la France (1-0), en juillet dernier.
La Belgique entame une nouvelle ère, ce jeudi en barrage aller de la Ligue des nations contre l’Ukraine (20h45, à Murcie, Espagne). La sélection a changé de sélectionneur avec l’arrivée de Rudi Garcia à la place de Domenico Tedesco en échec depuis plusieurs mois, notamment lors de l’Euro achevé par une élimination en huitième de finale contre la France (1-0). Une rencontre qui a bien failli marquer la fin de la carrière internationale de Romelu Lukaku (31 ans, 120 sélections, 85 buts).
“La flamme intérieure est revenue”
“J’ai pensé arrêter après l’Euro et la défaite contre la France”, a confié l’attaquant à la presse mercredi. “J’étais très énervé, je disais à Jan Vertonghen que je ne le sentais pas trop. Trop de choses se sont passées trop vite. Mais je ne pouvais pas lâcher mon pays.”
En octobre dernier, il avait encore laissé planer le doute sur son avenir international en déclarant “le feu ne brûle plus”. Le joueur de Naples n’a pas franchi le cap de tout lâcher. “Pendant les tournois, je me concentre sur l’équipe”, a-t-il ajouté jeudi. “Après, ça a été difficile de digérer l’Euro. C’était un climat assez toxique et les résultats n’étaient pas là. Je ne réagis pas bien dans la défaite. Ça a toujours été ma force également, à moi de peut-être m’ouvrir un peu plus.”
Son amour des Diables Rouges l’a finalement convaincu de poursuivre l’aventure entamée en 2010. “C’est la passion, être déterminé”, explique-t-il sur ce qui l’a poussé à continuer. “Jouer les matches pour ne pas les perdre, aller vers l’avant. On doit savoir aussi, sur le plan défensif, aider l’équipe. Je crois que ça a un peu manqué au peuple. J’étais content des supporters lors du dernier match à domicile de Ligue des Nations contre l’Italie. On doit rendre de la fierté à nos supporters. La flamme intérieure est revenue. J’ai eu des conversations avec Rudi Garcia et avec Vincent Mannaert, qui est venu me voir à Naples. Je lui ai expliqué pourquoi la flamme me manquait. Je me suis dit ‘vas-y, on continue’. On essaie de créer quelque chose de nouveau et de réaliser des belles performances.”