Selon le cabinet Trendeo, en 2024, les investissements dans la production industrielle ont reculé de 17 % par rapport à l’année précédente. La raison ? Le prix de l’énergie, faisant fuir les industriels les plus énergivores, qui logent en dehors du Vieux Continent leurs projets d’investissement. Pour devenir pérenne, le retour des usines doit s’inscrire dans le cadre d’une politique économique structurelle faite de volontarisme national et de protections européennes.
Après la crise des subprimes, tout reportage sur une fermeture d’usines commençait – ou se terminait – par le mot « désindustrialisation ». Et puis, à la faveur d’un regain de conjoncture, en 2023, un préfixe plus flatteur prenait l’avantage. Les manchettes parlaient de « réindustrialisation », et le gouvernement y voyait l’occasion de vanter sa politique de compétitivité.