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Bientôt un voyage aux États-Unis ? Avec Trump, voici le nouveau mode d’emploi

mars 25, 2025
in @La Tribune, Économie
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Bientôt un voyage aux États-Unis ? Avec Trump, voici le nouveau mode d’emploi
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La Tribune - Economy

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Voyager aux États-Unis est déjà, en temps normal, une épreuve administrative, avec de nombreux formulaires à remplir. Mais depuis le retour de Donald Trump à la tête du pays, de nouvelles contraintes, plus politiques, s’ajoutent à cette complexité.

Début mars, un chercheur français du CNRS en a fait les frais : venu assister à une conférence sur le spatial dans l’État du Texas, il a été refoulé à l’aéroport et renvoyé en France, après que les autorités américaines ont découvert sur son téléphone des échanges avec des collègues, dans lesquels il exprimait une opinion sur la politique de Trump en matière de recherche. Si le ministère américain de la Sécurité intérieure a démenti ce motif, l’événement a provoqué un petit incident diplomatique.

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Voici donc ce qu’il faut savoir pour préparer son voyage aux États-Unis.

Un visa n’est pas une garantie d’entrée aux États-Unis

Dans leurs recommandations, les autorités allemandes ont rappelé vendredi dernier qu’un visa ou un Esta (une demande d’autorisation de voyage aux États-Unis), ne garantissaient pas l’entrée aux États-Unis. Seules les autorités américaines peuvent, même si le voyageur est déjà dans l’avion, décider d’admettre ou non une personne sur leur territoire.

Par ailleurs, Berlin a aussi rappelé que « les antécédents judiciaires aux États-Unis, les déclarations incorrectes sur l’objet du séjour, ou même un dépassement minime de la durée du séjour lors du voyage, peuvent entraîner l’arrestation, le placement en rétention et l’expulsion lors de l’entrée ou de la sortie du pays ».

Faut-il indiquer son « sexe d’origine » ?

Ce mardi, le ministère français des Affaires étrangères a mis à jour ses conseils aux voyageurs français vers les États-Unis. « Il convient de relever qu’une rubrique a été ajoutée [aux formulaires de visa et d’Esta] qui requiert, en vertu du décret présidentiel américain du 20 janvier 2025, d’indiquer le sexe à la naissance », prévient le Quai d’Orsay, dans sa notification.

De son côté, le ministère finlandais des Affaires étrangères a précisé récemment que si le genre indiqué sur le passeport d’un demandeur ne correspond pas à son « sexe de naissance », la demande de permis de voyage ou de visa pouvait être refusée par les autorités américaines.

Dans son discours d’investiture, en effet, Donald Trump a affirmé que les États-Unis ne reconnaîtraient plus que « deux sexes, masculin et féminin », définis à la naissance. Ce qui a, de facto, supprimé le genre « X », pour les personnes se reconnaissant « comme non-binaires ».

Être vigilant sur ses données personnelles

La mésaventure du chercheur français du CNRS le montre : avec l’administration Trump, les autorités américaines peuvent se montrer plus regardantes sur les données personnelles contenues dans les appareils électroniques des voyageurs. Depuis plusieurs années déjà, les Service des douanes et de la protection des frontières (CBP) peuvent faire un contrôle aléatoire des ordinateurs, smartphones et autres objets connectés, sans devoir se justifier. C’est ce qui est arrivé à ce chercheur français.

Mais selon le magazine Wired, spécialisé dans la tech, « ces intrusions deviennent plus fréquentes et agressives sous le second mandat de Trump ». Le média a d’ailleurs compilé les conseils d’experts juridiques et de sécurité pour aider les touristes à préserver leur confidentialité numérique, s’ils voyagent aux États-Unis.

« Chiffrer vos disques durs avec des outils comme BitLocker, Veracrypt ou Filevault d’Apple », conseille notamment le média. « Sur votre téléphone, définissez un code PIN fort » ou « utilisez la biométrie », ajoute le magazine. Ou encore cet autre conseil : « Avant d’arriver à la douane, éteignez vos appareils électroniques ».

Le magazine recommande aussi aux voyageurs de prévenir leur avocat de leur arrivée aux États-Unis, ainsi qu’un ami, qui puisse l’appeler s’il y a le moindre problème à la douane américaine. Car une fois interpellé par les autorités, il sera difficile d’en contacter un dans l’immédiat. Par ailleurs, Wired recommande cette solution plus radicale : « Le meilleur moyen de protéger vos données des douanes est tout simplement de ne pas les emporter avec vous ». Mais en pratique, cette recommandation est difficile à mettre en place, puisque la plupart des gens voyagent avec leur smartphone et ordinateur, personnel ou professionnel.

Pour les ressortissants de 43 pays, un accès très restreint

Le New York Times s’en est fait l’écho vendredi dernier. L’administration Trump serait en train de réfléchir à la mise en place de sévères restrictions d’entrée dans le pays pour des voyageurs en provenance de 43 pays. Si la liste définitive n’est pas encore validée, cela ne saurait tarder, selon le journal américain. Citant des responsables préférant conserver l’anonymat, le quotidien new-yorkais précise que ces pays seraient classés en trois catégories.

La catégorie « rouge » regroupe les pays dont les ressortissants seraient totalement interdits d’entrée aux États-Unis. Les voici, à l’heure actuelle : l’Afghanistan, le Bhoutan, Cuba, l’Iran, la Libye, la Corée du Nord, la Somalie, le Soudan, la Syrie, le Venezuela et le Yémen.

Dix autres pays seraient classés dans la catégorie « orange » et verraient leurs visas fortement restreints : la Biélorussie, l’Érythrée, Haïti, le Laos, la Birmanie, le Pakistan, la Russie, la Sierra Leone, le Sud Soudan et le Turkménistan. « Dans cette catégorie, les voyageurs d’affaires fortunés pourraient être autorisés à entrer, mais pas les personnes voyageant avec un visa d’immigrant ou de touriste », précise le quotidien new-yorkais. En outre, les citoyens des pays de la catégorie « orange » devraient se soumettre à des entretiens en personne afin d’obtenir leur visa.

Vingt-deux autres pays figurant sur la liste « jaune » auraient pour leur part 60 jours pour répondre aux questions des États-Unis, sous peine d’être placés dans une catégorie plus restrictive. Parmi eux, figurent de nombreux pays d’Afrique : l’Angola, le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Cap-Vert, le Tchad, les deux Congo, la Guinée équatoriale, la Gambie, le Liberia, le Mali, la Mauritanie, et le Zimbabwe.

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