Luis Enrique estime que Presnel Kimpembe se rapproche progressivement d’un état physique lui permettant de prétendre à plus de temps de jeu au Paris Saint-Germain.
Verra-t-on Presnel Kimpembe sur le terrain d’ici la fin de la saison? En conférence de presse du Paris Saint-Germain, vendredi 28 mars, Luis Enrique a été interrogé sur la situation du défenseur français de 29 ans, qui n’a eu droit qu’à trois maigres entrées en jeu depuis son retour de blessure (deux en Coupe de France, une lors du 7-0 contre le Stade Brestois en Ligue des champions).
“Il est sur une pente ascendante. Il est chaque jour plus proche d’une potentielle participation”, a affirmé l’entraîneur espagnol à la veille du déplacement du PSG à Saint-Étienne pour la 27e journée de Ligue 1.
“Processus d’amélioration physique très intéressant”
“Kimpembe est un joueur très important pour l’équipe, pour le groupe. Les gens pensent qu’on ne peut aider l’équipe que sur le terrain. C’est vraiment faux, les gens se trompent. Presko est dans un processus d’amélioration physique très intéressant. On voit clairement l’amélioration. Je souhaite véritablement le voir dans les meilleures conditions pour qu’il ait du temps de jeu et démarrer un match”, a développé Luis Enrique.
“Il aide beaucoup l’équipe avec son leadership, son importance. Nous souhaitons tous qu’il puisse le faire depuis le terrain”, a aussi dit Luis Enrique, avant de remettre une pièce sur les bienfaits de la “concurrence” au PSG.
“Nous avons besoin de tous les joueurs, a-t-il assuré. C’est un message que j’envoie en continu à mes joueurs dans le vestiaire. Bien sûr que certains jouent plus. Notre équipe a 17 joueurs qui ont au minimum 2.000 minutes de jeu. J’aimerais qu’il y en ait plus. Mais ce qui est important quand tu es dans une équipe, c’est que tu ne sais pas quand ta participation sera décisive. Tu peux ne pas beaucoup jouer durant la saison, mais que tu sois titulaire dans les trois derniers mois et marquer le but décisif qui donne le trophée. Je motive mes joueurs pour qu’ils n’aient pas une pensée individuelle mais collective”.