Marine Le Pen est jugée coupable de détournement de fonds publics dans l’affaire des emplois fictifs du Rassemblement national (RN) au Parlement européen.
La députée d’extrême droite du Pas-de-Calais a été condamnée, lundi 31 mars, à quatre ans d’emprisonnement, dont deux ans ferme, aménageables avec un bracelet électronique, et à 100 000 euros d’amende.
Mais surtout, l’ancienne présidente du RN est déclarée immédiatement inéligible, et pour une durée de cinq ans.
Marine Le Pen a l’intention de faire appel, a annoncé son avocat. Mais ses chances de se présenter à l’élection présidentielle sont désormais compromises.
Cette décision majeure bouscule le paysage politique français. Elle intervient quelques jours à peine après le réquisitoire du Parquet national financier (PNF) qui a demandé sept ans de prison contre Nicolas Sarkozy pour « corruption, association de malfaiteurs, recel de détournement de fonds publics et financement illicite de campagne électorale » dans l’affaire du financement libyen de sa campagne de 2007.
Dans les prochaines heures et les prochains jours, vous allez entendre une avalanche de réactions, d’arguments, mais aussi de dénégations et de mensonges sur ces deux affaires.
Dans « À l’air libre », retour sur les faits, sur ces deux affaires, sur ces procès, et ce que dit la loi.
Une émission enregistrée lundi 31 mars, avant l’intervention de Marine Le Pen sur TF1.